mardi 10 juin 2014

Panic de Lauren Oliver

368 pages
11 juin 2014
Black Moon


« Les règles de Panic sont simples. Tout le monde peut participer. Mais il n’y aura qu’un seul vainqueur. » Carp, une petite ville minable de l’État de New York. Chaque été, tous ceux qui viennent de terminer le lycée peuvent participer à « Panic », une succession d’épreuves plus dangereuses les unes que les autres. L’enjeu est de taille : une cagnotte de plus de cinquante mille dollars. Personne ne sait qui a inventé ce jeu, ni qui en fixe les règles. Cet été, Heather entre dans la compétition par dépit amoureux, Elle pourrait, si elle gagne, quitter le mobile-home sordide où elle vit avec une mère paumée et droguée, et emmener avec elle sa sœur, Lily. Dodge, lui, a une autre raison de participer au Jeu de la Peur : venger sa sœur, qui a fini dans un fauteuil roulant, après une épreuve d’une précédente session de Panic. Manipulations, trahisons, révélations : cet été sera celui de tous les dangers.


Tout d’abord, je remercie grandement les Editions Hachette-Black Moon pour la découverte de ce roman.

Panic semble une idée très originale, mais l’histoire n’est pas sans rappeler Running Man de Richard Bachman (Stephen King). Et j’ai lu ce dernier en avril. D’où mon rapprochement assez facile. Ce qui rappelle l’un à l’autre est le thème principal : la participation de protagonistes à un jeu dangereux dont le gain final est une grosse somme d’argent. Mais Panic est un jeu tout de même moins cruel, mais il l’est à sa façon. Car ici ce sont des lycéens qui concourent durant les vacances d’été. Et ce sont une succession d’épreuves à passer qui les éliminent au fur et à mesure des résultats. De quoi plaire beaucoup de lecteurs, et j’en fais partie.

L’histoire a un bon rythme. A peine une épreuve est passée qu’une autre va pointer son nez. Il y a juste le temps de faire développer des situations secondaires au récit à côté. Des histoires pour lier/contrer les participants. Il y aura des morts, des déceptions, des révélations, le tout sans trop alourdir le texte. Après, il faut aimer le genre Young Adult car ici il s’agit de l’environnement d’étudiants confrontés à la cruauté des adultes.

J’ai beaucoup aimé le personnage de Dodge, ainsi que celui d’Heather. Mais dans l’ensemble, tous les caractères se valent assez. Certains ont un profil ambigu, d’autres sont moins révélateurs.

Ce n’est cependant pas le meilleur roman de Lauren Oliver selon moi. Certes, l’histoire est bien ficelée et intrigante, mais cela reste divertissant. Je n’ai pas ressenti de palpitations, l’envie de m’acharner à le lire coûte que coûte. Il n’arrive pas à la cheville du précédent roman Le dernier jour de ma vie.

6 commentaires:

  1. Je l'ai dans ma PAL, j'ai hâte de m'y plonger ! :D

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  2. Il faudrait que je le lise Le Dernier Jour de ma vie...

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  3. Un jour il faudrait que je tente un livre de l'auteur, j'en entends beaucoup parler mais je n'ai pas encore sauté le pas.

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  4. Coucou ma Carine,
    Je ne fais pas ça d'habitude mais celui là je le trouvais bien. Donc je t'ai targuée : http://aufildespagesdenath.blogspot.be/2014/06/tag-liebster-award.html
    (t'es pas obligée ne t'inquiète pas)

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  5. Le dernier jour de ma vie, j'avais apprécié moyennement... mais celui-ci me tente tout de même ^^

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  6. Il pourrait me plaire, bien que le résumé me fasse penser à Hunger Games !

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