mercredi 15 octobre 2014

De si jolies ruines de Jess Walter

455 pages
21 août 2014
Fleuve Editions


Avril 1962. La jeune actrice Dee Moray accoste dans le village de Porto Vergogna, en Italie, une douzaine de maisons blotties dans les replis d'une falaise. Elle est accueillie par le propriétaire de l'unique hôtel-pension, un homme au grand coeur et aux rêves de grandeur, ébloui par la beauté de cette starlette fraîchement débarquée du tournage mouvementé de Cléopâtre. Arrivent bientôt dans son sillage le légendaire Richard Burton et un jeune loup de la production.
Puis entrent dans la danse un vétéran de la Seconde Guerre Mondiale, névrosé et alcoolique, une assistante de production idéaliste, un chanteur- compositeur en perdition... Des êtres aux prises avec les bonheurs, les drames, les surprises, les désillusions et les hasards de la vie. Tous ont des rêves auxquels ils se cramponnent, et ils ont beau venir d'horizons différents, leurs destins vont se croiser inexorablement, même si tous l'ignorent encore...



Je trouve que ce livre est bien construit. Jess Walter nous entraîne dans le monde artistique avec différents protagonistes. Il tisse même son roman autour de l'histoire entre Richard Burton et Elizabeth Taylor. Pour les lecteurs qui les ont connus à cette époque, c'est très attrayant ! D'autant plus qu'on ne se sent pas abandonné dans quelque chose de fade. Tout y est pour intriguer et tenir le lecteur par le bout du nez.
Nous sommes partagés entre des moments des années 60 et plus récents, entre l'Italie et les Etats-Unis. Nous faisons la rencontre d'un aubergiste nommé Pasquale Tursi et d'une actrice, Dee Moray, mise de côté de façon peu conventionnelle. Ce sont mes personnages préférés. Ils apportent une profondeur dans ce roman qui ne laisse pas indifférent. A ceux-là vont s'ajouter un producteur cinématographique et son assistante, qui viennent pimenter le tout.
Ce livre est en effet bien construit avec ses allers-retours passé/présent, j'ai apprécié l'histoire et la tournure qu'elle prend. Mais je n'ai rien ressenti de particulier en le terminant. J'ai fermé le livre et eu envie de passer à autre chose. C'est tout. Même s'il fait plus de 450 pages. Je qualifierai ce livre d'intéressant, si  l'on aime le cinéma (car il prend une très grande place dans l'histoire) mais pas inoubliable...




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