mardi 10 juin 2014

Un avion sans elle de Michel Bussi

570 pages
7 mars 2013
Editions Pocket


Lyse-Rose ou Emilie ? Quelle est l'identité de l'unique rescapé d'un crash d'avion, un bébé de trois mois ? Deux familles, l'une riche, l'autre pas, se déchirent pour que leur soit reconnue la paternité de celle que les médias ont baptisée Libellule. Dix-huit ans plus tard, un détective privé prétend avoir découvert le fin mot de l'affaire, avant d'être assassiné, laissant derrière lui un cahier contenant tous les détails de son enquête. Du quartier parisien de la Butte-aux-Cailles jusqu'à Dieppe, du Val-de-Marne aux pentes jurassiennes du mont Terrible, le lecteur est entraîné dans une course haletante jusqu'à ce que les masques tombent. Hasards et coïncidences ne sont-ils que les ricochets du destin ? Ou bien quelqu'un, depuis le début, manipule-t-il tous les acteurs de ce drame ?


J’ai découvert Michel Bussi avec Un avion sans elle. Je ne savais pas trop à quoi m’attendre, mais j’en avais entendu tellement de bien… J’ai longtemps cru que je m’ennuierai ferme jusqu’à la fin de l’histoire, qui pourtant commençait bien. Au bout de 200 et quelques pages, je me suis sérieusement mise à douter de l’efficacité de ce roman…  Mais j’ai revisité mon opinion avec le dénouement des 50 dernières pages, qui m’ont permis d’oublier ma lassitude antérieure.

Et pourtant… Je croyais que j’allais être aussi déçue que pour Derrière la haine de Barbara Abel où j’avais trouvé le dénouement avant même la moitié du livre (et encore… presque dès le début je dirais). Mais cette fois, même si je me suis doutée de certaines choses, qui se sont révélées juste, il y a une chose qui m’est tombée dessus sans que je m’en rende compte ! Et ça, j’aime ! Et pourtant, je m’en suis fait des scénarios dans ma tête, mais je n’avais pas pensé à CA.

Gros bémol quand même, nous faire mariner avec certaines descriptions qui plombent l’histoire plus qu’autre chose. C’est quand même dommage, surtout que le livre est très étoffé et qu’il n’y avait pas besoin de nous emmener dans des histoires, avec le fameux carnet de Crédule Grand-Duc, dont on n’a que faire. Bon, je n’allais tout de même pas abandonner ma lecture, je voulais savoir si mes théories étaient justes.  Au total, cela doit être 200 pages de trop pour un livre de poche qui s’approche des 600 pages.
  
Concernant les personnages, aucun ne m’a réellement touchée, peut-être que Malvina était le plus attendrissant de tous… Mais honnêtement je les ai tous appréciés de la même façon, sans coup de cœur particulier.

Pas déçue tout de même de cette histoire rondement menée, après les grosses longueurs du milieu je me suis vraiment prise dans le jeu et j’ai réellement apprécié l’écriture, les idées et l’imagination de Michel Bussi. Et je sais que je lirai ses autres romans.


Ce livre fait l'objet d'une lecture commune avec ma partenaire de blog.
L'avis d'Anne Sophie se trouve ici => Un avion sans elle


3 commentaires:

  1. Pour ma part, les longueurs sont venues à bout de ma patience...
    Aller, on y croit, notre prochaine lc sera un double coup de coeur ^^

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  2. J'ai très apprécié cette lecture! :)

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