lundi 2 juillet 2012

Black Rain (S01//E1-2) de Chris Debien



Résumé :
Adam a 17 ans, il aime les mangas, ses amis et les films d'horreur, mais il est "différent". Il est ce qu'on appelle un schizophrène. C'est pour cette raison qu'il a intégré le Centre et participe au programme Reset, une méthode thérapeuthique révolutionnaire, créée par le professeur Grüber.

Durant les séances, il est plongé dans l'Inside, un endroit où les rêves et la réalité se confondent. Mais ces plongées dans les méandres de son esprit dérapent et d'inquiétants phénomènes commencent à se manifester. Comment savoir si les meurtres auxquels il assiste ne sont pas le fruit de son imagination ?



Mon avis :
Grâce à ce roman, je m’essaie pour la première fois au genre Science-Fiction digne de grands films. Ce qui a retenu mon attention est la présentation du roman. Il est composé de 2 épisodes, donc le livre est coupé en 2. Et dans chaque épisode, il y a des chapitres qui sont illustrés au début, accompagnés de textes principalement écrits en anglais (tirés de divers endroits). Cette façon de mettre en page m’a rappelé les mangas, c’est vraiment ce qui m’a frappée au tout début. Puis ces textes… Je parle anglais donc j’ai pu les comprendre, mais une personne dont ce n’est pas le cas… J’ai trouvé ça assez gênant tout de même. Surtout que je n’ai pas eu l’idée d’aller vérifier s’il y avait une traduction à la fin du livre. Ce qui est le cas pour une petite partie, pour le reste, il est juste cité d’où l’extrait a été tiré. A mon sens, il aurait été important de faire une traduction, sur la page même (comme souvent « ndt » = note du traducteur généralement en bas de la page concernée) ou, au pire, dans une annexe spéciale à la fin du roman. Ceci m’a un peu gênée, que l’auteur prenne des citations mais ne les mettent pas à la portée de tous.

Pour ce qui est du contenu… Au tout début, j’ai vraiment été « larguée ». Beaucoup de descriptions, cela va à 100 à l’heure et l’on se sent tout de suite dans un environnement futuriste. J’ai absolument  voulu persévérer et, peut-être suis-je la seule, j’ai réussi à m’intégrer dans l’histoire vers la page 100. Je n’avais pas de mal à lire, mais l’histoire ne m’intéressait pas plus que ça. Je la trouvais « copiée » sur différents films. La scène de départ m’a quelque peu rappelée la scène initiale de « Dark City », même si le reste n’a rien à voir. Beaucoup de scènes font référence à Matrix. C’est voulu et c’est précisé à la fin du roman, dans les remerciements. D’ailleurs, ce fut une excellente idée de la part de l’écrivain de préciser qu’il s’était « nourri d’un tel nombre de références et d’influences » et qu’il aurait du mal à en faire « une liste exhaustive ». Bien entendu j’ai lu ça à la fin. Cela a apaisé mon sentiment, mais un peu tard car tout le long de ma lecture j’avais l’impression de scènes et de scénario « déjà-vus ».

Il y a donc 2 épisodes à lire ici. Le premier se nomme « L’Inside » et le second « The Lost Room ». Et The Lost Room m’a vraiment fait penser à la série du même nom. Et le thème de l’Inside a été repris un grand nombre de fois au cinéma. Autant j’ai eu du mal à adhérer à la première partie, autant la seconde m’a plu de suite, malgré mes réticences… Et cela commence avec l’histoire connue de « Bloody Mary » à ne pas dire 13 fois à la suite. Oui oui, que le narrateur schizophrène nommé Adam l’ait dit 13 fois m’a fait frissonner… Je ne veux pas vous en raconter plus, car il y a quand même un sacré palpitant dans toute cette histoire. Et puis Chris DEBIEN a fait en sorte de nous attraper par le col et de nous tenir dans son poing, très serré, pour ne pas qu’on bouge, pour ne rien rater… Et qu’on se dise « Pourvu que je lise bientôt la suite !!!!!! ».

Ma petite conclusion est que, malgré le négatif que j’ai fait ressortir ici, ce roman est très bien, j’ai juste moyennement adhéré à ce style. Ceux qui aiment vraiment ces romans de science-fiction vont se régaler. Ca bouge énormément, l’auteur a une imagination débordante, et là je le félicite vraiment, car écrire du concret pour une histoire dans le présent, avec tout ce qu’on vit, cela paraît simple par rapport à l’écriture d’un environnement futuriste, qui n’existe pas et qui vient de l’imagination pure.


2 commentaires:

  1. Je suis contente que tu l'aies aimé au final :) Je vais avoir le tome 2, je serai contente de le faire voyager jusqu'à chez toi ^^

    Très belle chronique !

    Bisous

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    1. Merci :))). Et je serais ravie de lire la suite !

      Bisous et encore merci du prêt :)

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