mardi 31 mai 2016

Procès du grille-pain et autres objets qui nous tapent sur les nerfs de Charles Haquet et Bernard Lalanne

208 pages
1er avril 2016
Folio


Charles Haquet et Bernard Lalanne passent en revue 50 objets usuels et nous démontrent, cas pratiques à l'appui, le bien-fondé de ce livre cocasse et décalé. "En cet âge orwellien, où l'on annonce pour demain 80 milliards d'objets connectés, il est certes anachronique d'avoir encore à lutter contre un parapluie ombrageux ou une boîte de sardines récalcitrante. Mais d'un autre côté, c'est plutôt rassurant." Au détour de l'inévitable rideau de douche qui colle à la peau, on apprendra comment Hitchcock s'y est pris pour traumatiser des générations entières de spectateurs. Le composteur à billets, les chaînes à neige, le GPS, la housse de couette... "Ils n'ont pas fini de nous en faire baver."


Je remercie les Editions Folio de m'avoir permis de découvrir ce livre.

C'est avec un vrai plaisir que j'ai découvert ces petites analyses des objets qui font notre quotidien. C'est un petit livre qui n'a pour prétention que le plaisir de lire, tant il cherche à nous dérider et nous faire passer un agréable moment en sa compagnie.

Les deux auteurs ont du passer du temps à trouver tous ces objets qui nous agacent, plus certains que d'autres, et qui généralement sont dans notre environnement proche. Moi-même je me suis reconnue dans certaines analyses, comme les poches cousues, les minis-doses, les composteurs à billets, les bagues ouvre-boîte (la tuile m'est arrivée il y a quelques jours d'ailleurs), les fonds de tubes, les objets interdits aux gauchers (inconfort pour mon mari), le film alimentaire, et j'en passe...

Leur vision des choses m'a parfois un peu agacée car il est vrai que certaines sont tirées par les cheveux (il faut parfois chercher bien loin pour trouver quelques petites failles), nous faisant penser qu'ils cherchaient à étoffer ce livre plus qu'exposer certaines choses évidentes pour tous. Mais cela n'enlève rien au charme de ce bouquin. Il faut juste mettre son esprit (très) critique de côté et se laisser aller à s'imaginer dans les situations qu'ils nous narrent. 

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