vendredi 17 mai 2013

Gatsby le Magnifique de Francis Scott Fitzgerald

224 pages
17 avril 2013
Hachette / Black Moon


Dans le Long Island des années vingt, la fête est bruyante et la boisson abondante. Surtout chez Jay Gatsby. Aventurier au passé obscur, artiste remarquable par sa capacité à se créer un personnage de toute pièce, Gatsby, figure solaire par son rayonnement, lunaire par le mystère qu'il génère, est réputé pour les soirées qu'il donne dans sa somptueuse propriété. L'opulence, de même que la superficialité des conversations et des relations humaines, semblent ne pas y avoir de limites. C'est pourquoi l'illusion ne peut être qu'éphémère. Parmi les invités de cet hôte étrange se trouve Nick Carraway, observateur lucide qui seul parvient à déceler une certaine grandeur chez Gatsby, incarnation de multiples promesses avortées. Ce roman visuel qui se décline dans des tons d'or, de cuivre et d'azur, s'impose également comme la chronique d'une certaine époque vouée, telle la fête qui porte en elle son lendemain, à n'être magnifique que le temps d'un air de jazz.



Je remercie les Editions Hachette et Black Moon de ce partenariat.

Mon avis ne fera pas l’unanimité car j’avoue ne pas avoir accroché plus que ça. Malgré le fait que je n’ai pas été embarquée dans cette histoire, mon ressenti final n’est pas complètement négatif non plus.

J’ai tout d’abord eu beaucoup de mal à entrer dans cet univers très particulier de la haute-société, et basiquement dans l’histoire toute entière. Je commençais à désespérer de sentir ma curiosité piquée, de trouver un intérêt de continuer ma lecture. Durant les premiers chapitres, on nous parle de Gatsby sous toutes les coutures (ou presque) mais on ne l’approche pas. Nick, narrateur et voisin de Gatsby, nous amène doucement à cette rencontre. Je ne dis pas que ce qu’il nous relate est inintéressant, loin de là, mais j’en attendais plus et plus tôt, surtout voyant que le roman dépasse à peine les 200 pages.

Une fois la rencontre entre Gatsby et Nick réalisée, une relation naît entre eux. Nick essaiera de comprendre cet homme, à la fois froid et amical. Il entrera volontairement dans sa vie, essaiera de réaliser un rêve que cet homme a depuis longtemps et qu’il va apprendre par hasard.

En dire plus ne serait peut-être pas bienvenu, car l’intrigue est somme toute assez simple. C’est justement ce que je regrette. Nous avons dans ces pages une histoire d’amour naissante, des histoires d’amour perdu, une identité difficile à cerner, des jalousies, des tromperies. Mais tout ceci est présenté dans une version simple et facile à accéder. Rien n’est pesant, mais cela manque quand même de consistance. Je n’ai pas réussi à m’attacher à un seul de ces personnages. Je les ai trouvés trop éloignés, on ne ressent pas leurs sentiments assez forts pour en être bouleversé. Je ne qualifie pas le roman de superficiel, non, mais de léger et simple. Et, de ce fait, pas pour moi car j’ai eu des passages à vide…

Je le conseillerai quand même car il fait partie intégrante de notre culture, et un livre comme celui-ci est tout à fait adapté pour le lycée. Et, il faut bien l’avouer, les descriptions de la société de cette époque sont une petite merveille…


4 commentaires:

  1. Après ça, tu as envie de voir le film ?

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    1. Ben oui pourquoi pas ?! J'aime bien le réalisateur, ses films sont foufous et colorés :)

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  2. J'avais beaucoup aimé pour ma part. Et je vais voir le film ce soir ^^

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