mardi 5 septembre 2017

Le cœur sur la main, le doigt sur la gâchette de Valérie Damidot

237 pages
3 novembre 2016
Michel Lafon


Directrice de casting pour "Loft story", journaliste pour "Vie privée, vie publique", actrice de la série à succès "Victoire Bonnot" et, bien sûr, présentatrice de l'émission "D&CO" pendant neuf ans, Valérie Damidot a tout osé, tout essayé et cela lui a plutôt bien réussi ! 

Mais, hors sa vie médiatique, que sait-on de Valérie, la femme sensible et timide ? Pour la première fois, elle lève le voile sur sa vie privée, revient sur ses quatre cents coups avec ses copains en banlieue, mais aussi les blessures qu'elle a longtemps tenu cachées. Résolument positive, elle revient sur ce qui l'a aidée à se construire, à devenir cette femme épanouie et populaire : les rencontres amicales ou professionnelles qui lui ont permis de changer la donne alors qu'elle n'avait pas les meilleures cartes en main, son bonheur d'être mère, sans oublier ses coups de gueule, ce qui la révolte ou les dessous de la télé... Un livre à son image, sans langue de bois, entier, aussi émouvant que drôle.


Sur ce blog, je n'ai pas pour habitude de chroniquer des livres de personnalités connues, comme des biographies. Et puis cette année 2016-2017, certains bouquins m'ont interpellée. Alors je me suis lancée. Certaines personnalités françaises me touchent particulièrement ces dernières années. Et l'une d'elles est Valérie Damidot. Elle a une nature qui me plaît. Je ne sais pas comment l'expliquer, mais c'est comme ça. La première fois que je l'ai vue, c'était au lancement de D&CO sur M6 en 2006. Je ne sais plus si j'avais accouché de ma fille, mais j'étais en congé maternité. Et une émission sur la déco, ça me parlait. Je trouvais ça sympa et ma curiosité était là. Et un bout de femme a crevé l'écran (le petit). En tout cas pour moi. J'ai accroché à sa personnalité et sa spontanéité de suite, cela s'est confirmé au fil des émissions. J'ai été très triste lorsque D&CO s'est arrêtée. Oui je ne suis pas la seule, nous sommes beaucoup de français à avoir déploré cet arrêt. On l'aimait bien notre Valérie en salopette, toute guillerette et qui nous donnait le sourire aux lèvres à chaque émission.

En tout cas, c'est l'effet que Valérie me fait. Je l'admire et je la respecte. Et j'ai lu son livre. Et je me suis encore plus attachée à elle.

Je ne suis pas très biographie car j'ai l'impression de m'immiscer dans la vie des gens et c'est un sentiment qui me dérange. Cela peut dépendre du vécu de la personne narratrice mais aussi la façon dont le texte est écrit. Dans Le cœur sur la main, le doigt sur la gâchette, j'ai plus ressenti de la compréhension, de la compassion, du plaisir à connaître une femme qui a un cœur tendre, un cœur d'artichaut, et comme beaucoup dans ce cas, qui cache cette partie d'elle-même à sa façon.

On apprend son enfance, ses pensées, son tracé scolaire (je ne connaissais pas ce fameux lycée qu'elle cite, superbe idée !), un bout de sa vie privée, son amitié avec Alexia, ses débuts derrière le petit écran (je ne savais pas pour Star Academy !), ses parents, et l'amour inconditionnel pour sa maman. C'est brut et beau à la fois. C'est Valérie, son langage reconnaissable, on l'imagine même en train de nous lire des passages.

J'ai regardé Valérie Damidot danser sur TF1, j'ai même voté pour elle à chaque fois. Je lui souhaite un parcours plein d'étoiles, beaucoup de bonheur et qu'elle reste le plus longtemps possible à l'écran ! (ou sur la scène ;) )


Et si Valérie lit cet article : Je veux vous rencontrer !!!


dimanche 4 juin 2017

Quand la neige danse de Sonja Delzongle

488 pages
6 avril 2017
Folio Policier


Quatre fillettes mystérieusement disparues, quatre poupées en porcelaine, sosies des enfants, envoyées à leurs parents un mois plus tard. A Crystal Lake, petite ville paisible sous le coup d'un hiver glacial, non loin de Chicago, Joe Lasko est prêt à tout pour retrouver sa fille de quatre ans, Lieserl. Il engage son amour de jeunesse devenue détective privée pour mener leur propre enquête mais, aidés de la célèbre profileuse Hanah Baxter et son inséparable pendule, ils sont loin d'imaginer l'ampleur des secrets liés à ces disparitions.



Quand la neige danse m'a fait découvrir Sonja Delzongle. J'ai été très agréablement surprise par sa qualité d'écriture. J'ai enchaîné plusieurs romans thrillers/policiers ces derniers mois (à chaque fois d'auteurs différents) et j'avoue coller tout à fait à son style. Peut-être parce qu'elle a la sensibilité d'une femme...

De prime abord, une histoire de fillettes... On retrouve souvent ce thème dans les thrillers ces dernières années. Quatre enfants disparues... Enlevées ? Vivantes ? Enterrées ? Nous suivons de près l'un des parents au cœur du drame. Et ce que je trouve beau et assez remarquable, c'est l'amour de cet homme que l'on ressent du début à la fin. Je me dis que l'émotion émane bien de la plume d'une femme. Je me suis vraiment retrouvée dans cet univers lourd, même si le fond neigeux se voudrait poétique.

L'histoire démarre sur les chapeaux de roues avec l'arrivée de poupées au domicile des parents dont leur fille a été enlevée. Et ces poupées ressemblent trait pour trait aux enfants, cheveux et habits identiques de surcroît... Joe Lasko entre en scène dès ce moment-là. Aidé d'Eva, une amie dont il était fou amoureux dans sa jeunesse mais qui lui a préféré son propre frère Gabe, il va de découvertes en découvertes, et tout ce qui s'y passe ne peut pas être deviné, ou du moins pas longtemps à l'avance (c'est souvent ce qui me gêne dans les enquêtes : deviner trop tôt et faire moi-même l'histoire au fil des pages).

 Joe est mon personnage préféré. Il est très exposé, sa personnalité est très fouillée, et je n'ai pu que m'attacher à lui. Chaque protagoniste a sa valeur ici, et je félicite Sonja de ne pas être tombée dans la caricature. Caricature des personnalités, mais aussi caricature des scènes exposées. Sonja Delzongle nous fait découvrir un environnement qui n'a rien de français ! Je l'ai souvent lu dans les chroniques et je ne peux que confirmer les dires : on s'y croirait ! C'est tellement bien décrit qu'on a soi-même envie de découvrir l'environnement de Crystal Lake, près de Chicago.

L'ensemble est minutieux, pointilleux, précis, et nous fait plonger dans l'histoire sans aucune appréhension ni difficulté.

Je remercie grandement les Editions Folio de m'avoir permis de connaître "enfin" Sonja Delzongle ! Et surtout, amateurs de thrillers, n'hésitez pas à vous lancer vous aussi !



vendredi 14 avril 2017

The Life Game de Laurence Fontaine

271 pages
9 juin 2016
Aconitum



USA, de 1996 à 2006, de jeunes femmes meurent sur des tournages de films jusqu'à ce que disparaisse l'acteur Scott Eden. En 2014, à Paris, une jeune étudiante Jade Neville, qui souhaite devenir enquêtrice et son ami Chang se retrouvent sur les traces du comédien disparu, mais avec la désagréable impression que quelqu'un égraine ses indices afin de la conduire dans la tanière du tueur.


En commençant cette histoire, je ne comprenais pas vraiment dans quelle aventure j’allais m’embarquer. J’avais saisi la base : une personne a été choisie pour faire partie d’un jeu. Mais au final c’est bien au-delà. Je m’imaginais de la simple téléréalité mais j’en étais bien loin. C’est d’autant plus bluffant que, et pour ça je remercie Aconitum d’avoir fait un très bon travail, le résumé de la quatrième de couverture ne laisse absolument rien présager ! Je ne pouvais donc être qu’agréablement surprise des proportions que l’intrigue prenait.

Bien que tout cela date d’une vingtaine d’années, Jade Neuville est fascinée par l’histoire de l’acteur Scott Eden, actuellement disparu, soupçonné être à l’origine de meurtres en série. Mais elle manque de moyens et postuler pour « The Life Game » en demandant à intégrer le FBI en tant que profileuse est pour Jade la façon la plus efficace d’avancer dans son enquête parallèlement à sa vie professionnelle. Son ami Chang n’est pas du tout du même avis : à partir du moment où il va apprendre que son amie va risquer sa vie pour un jeu stupide, il souhaite prendre du recul. Mais son amitié prendra le dessus et il deviendra un excellent allié... à distance. L’un et l’autre feront la connaissance de Tom Newton, l’animateur et l’organisateur de ce show. Et c’est avec cet homme que l’intrigue s’emmêle. Tout au long de l’histoire, nous allons nous poser un tas de questions sur cet homme car, il faut l’avouer, il est parfois plus que louche !

J’ai été agréablement surprise par ce ficellement d’intrigue totalement réussi. Laurence Fontaine sait très bien comment nous manier, nous manipuler (sans nous écorcher) et avec un excellent dénouement, je ne peux que la féliciter et vous inviter à découvrir « The Life Game » avec un très grand plaisir.


Merci aux Editions Aconitum de m’avoir fait découvrir ce livre ! 


jeudi 16 mars 2017

Journal intime d'une mère indigne de Jessica Cymerman

160 pages
20 octobre 2016
First Editions


Vous allez adorer cette mère imparfaite un brin égoïste... mais tellement drôle !

"J'ai mis mon réveil à 5h30 ce matin parce que j'ai lu que le monde appartient à ceux qui se lèvent tôt. Je me suis levée pour méditer mais je me sentais tellement seule dans mon salon (même le chien dormait) que j'ai finalement réveillé les enfants à 5h33. Je leur ai fait croire qu'il était 7h30, l'heure d'aller à l'école. Ils m'ont crue :-) "

"Ce soir, j'ai donné des pâtes à manger aux enfants. Ça fait 4 soirs d'affilée!"

Grâce à ce livre, vous verrez une nouvelle facette des mères d'aujourd'hui ! 



Le livre en lui-même n'a pas la taille habituelle. Il s'apparente plus à un carnet de notes épais et relié. Le maniement est plutôt sympa car la couverture est renforcée.

Pour la généralité, il ne faut pas prendre les aveux de la mère au premier degré. Il y a des choses tellement incroyables dans ses anecdotes que tout ne semble pas vrai. Etant moi-même maman de trois enfants, j'ai beau ne pas être parfaite, je trouve que certains passages sont "gros". Elle a bien l'étoffe d'une mère indigne, et j'avoue que par moments on ne peut que sourire ou même rire car elle s'embarque dans des histoires qui peuvent être totalement foldingues ou totalement immorales. Et pourtant...

Pourtant, notre maman souhaite changer. C'est un peu le but de l'histoire. Elle se lance dans un journal intime pour se voir évoluer vis-à-vis de ses enfants, même si la plupart du temps elle sent que c'est peine perdue. Elle les aime, même si elle n'arrive pas toujours à les privilégier par rapport à son propre bonheur, ses propres envies. Et petit à petit, elle se rendra compte qu'elle arrive à leur montrer son amour pour eux, mais à sa façon.

La conclusion de ce livre pourrait être : aimez-vous comme vous êtes, vos enfants le font déjà.

Un livre pour se détendre, passer un bon moment, mais à éviter peut-être de le lire d'une traite.



jeudi 5 janvier 2017

La guilde des Merlins tome 1 : Le Magicien de Cendrine Nougué

185 pages
25 août 2016
Aconitum


Arthur Sullivan, collégien vivant à Nantes, partage sa vie entre sa passion pour la magie et ses amis. Jusqu'au jour où sa mère est hospitalisée à Londres, le laissant aux mains de sa grand-mère anglaise, richissime éditrice qu'il n'avait jamais vue. Arthur découvre alors un univers où se manifestent des créatures étranges, et où les contes pour enfants semblent avoir ... une extraordinaire importance.



Je souhaite vivement remercier les Editions Aconitum de m'avoir permis de découvrir cette jolie histoire.

Je ne suis pas férue de ce genre de lecture. Mais je voulais tenter tout de même, la curiosité l'ayant emporté sur mon côté trop terre-à-terre. Et j'ai totalement adhéré à l'univers Happy Potter, alors pourquoi pas ?

Arthur est un enfant attachant, qui ne soupçonne aucun autre moyen de vivre que la méthode simple des humains. Il ne sait pas encore qui il est réellement, qui l'entoure, quelle est sa destinée. Ce tome un commence avec Arthur dans sa vie à Nantes. Sa vie bascule quand il apprend que sa mère a été hospitalisée lors de son déplacement en Angleterre. À partir du moment où il ira la rejoindre, tout autour de lui prendra une nouvelle tournure. Il prendra conscience de beaucoup de choses et ce qu'il va découvrir va totalement le chambouler.

Ce premier opus nous amène les bases de l'histoire. Il y a juste ce qu'il faut pour ne pas s'ennuyer et avoir envie de connaître la suite ! L'écriture est très douce et très agréable, je comprends totalement les mamans qui font lire ce roman à leurs enfants. Il aura de quoi faire rêver ma fille de 10 ans ! D'autant plus qu'il contient un peu moins de 200 pages. L'idéal...

Sans vouloir dévoiler l'histoire, je vous conseille ce livre, vous qui avez gardé une âme d'enfant, d'aventurier, qui aimez vous faire transporter dans de nouveaux horizons tout en finesse et en douceur. Vous ne serez pas déçu, d'autant plus que le tome 2 est sur le point de sortir !



mardi 13 décembre 2016

Journal d'une spasmophile de Sophie Michell

114 pages
31 décembre 2015
The Book Edition



Journal d'une jeune femme spasmophile qui tente de se débattre contre les préjugés qui entourent son "mal".

Ce journal est une façon de sensibiliser l'opinion publique et faire connaître la vraie spasmophilie, celle que les spasmophiles vivent au quotidien, pas celle que les médecins et le monde social croient connaître !


Je connaissais que peu ce mal (que l'on me faisait confondre avec la tétanie il y a une dizaine d'années alors que cela n'a rien à voir) et lorsque j'ai vu lors d'un salon du livre qu'une auteure avait écrit un journal à ce sujet, je me suis un peu plus penchée sur le problème, sur mes lacunes. Et après l'avoir lu, je ne saurai que le conseiller.

Je ne connaissais pas cette fausse dimension qui était donnée à cette maladie. La spasmophilie n'est pas une maladie psychosomatique comme beaucoup le pensent apparemment, mais un véritable mal qui est installé dans le corps et qu'il est encore difficile de soigner, mais surtout impossible de guérir de nos jours, car la cause de cette maladie n'est pas encore bien (re)connue des chercheurs.

Sophie Michell dresse dans son journal une vision complète sur la spasmophilie et comble les points de notre ignorance ou de nos a priori. Et je tiens à préciser qu'il y a aussi une vraie place pour une autre maladie erronée elle aussi encore aujourd'hui : la fibromyalgie.

Personnellement, j'ai toujours pensé que la spasmophilie était une vraie maladie, pas un résultat de troubles psychiques... J'aime beaucoup de ce fait que Sophie Michell rétablisse cette vérité. À travers 114 pages, elle dresse le portrait de ce syndrome et fait souvent le lien avec l'autre syndrome qu'est la fibromyalgie. Je ne saurai donc que conseiller fortement cette lecture à tous ceux qui critiquent les spasmophiles et les fibromyalgiques, mais aussi à ceux désireux de comprendre ce que notre entourage endure chaque jour. Je connais 3 personnes qui subissent cela au quotidien et il était temps pour moi de comprendre, au moins...

Bravo à Sophie Michell pour son courage dans cette entreprise, tant par cet écrit que par son combat personnel (qui se veut aussi universel).

En vente ici : The Book Edition

Sa page facebook : Journal d'une spasmophile


jeudi 1 décembre 2016

Meurtres pour rédemption de Karine Giebel

992 pages
8 mars 2012
Pocket


Marianne, vingt ans. Les barreaux comme seul horizon. Perpétuité pour cette meurtrière.

Indomptable, incontrôlable, Marianne se dresse contre la haine, la brutalité et les humiliations quotidiennes.
Aucun espoir de fuir cet enfer, ou seulement en rêve, grâce à la drogue, aux livres, au roulis des trains qui emporte l'esprit au-delà des grilles. Grâce à l'amitié et à la passion qui portent la lumière au cœur des ténèbres.
Pourtant, un jour, une porte s'ouvre. Une chance de liberté.
Mais le prix à payer est terrifiant pour Marianne qui n'aspire qu'à la rédemption.



Alors, autant j'ai eu des hauts et des bas avec Purgatoire des innocents qui m'avait tantôt dégoûtée tantôt fascinée, autant avec Meurtres pour rédemption je suis restée admirative du contenu du début à la fin. Même quand la deuxième partie montrait des moments de longueurs. Pour moi, ces moments étaient en train d'installer le final et il aurait peut-être été trop brutal d'être plus expéditif en retirant quelques morceaux. Cette attente de l'inévitable, la connaissance faite les uns avec les autres prennent tout leur sens au dénouement.

Meurtres pour rédemption, c'est une incursion dans l'univers carcéral des femmes. C'est vivre aux côtés de Marianne, vingt ans, meurtrière "malgré elle". Condamnée à perpétuité, elle tente de vivre et survivre au quotidien avec l'aide d'un maton, Daniel, qui lui apporte sa dose d'héroïne contre un moment "particulier" avec elle. A force de faire durer ces pratiques, l'addiction humaine dépassera le reste. Mais lorsque l'on propose à Marianne de l'aider à s'échapper, l'aider à se refaire une vie loin de ce cauchemar, tout se chamboule dans sa tête. Va-t-elle accepter ? Quelles en seraient les conséquences ? Qui sont ces gens et pourquoi elle et personne d'autre ?

Nous entrons dans la vie difficile et mouvementée de Marianne, que j'ai défendu et appréciée durant la première partie, détestée en totalité durant la deuxième partie, et pour qui j'ai eu beaucoup de compassion lors du dénouement. C'est un personnage fort, incroyablement déglingué, qui devient à moitié aliéné par la force des choses (et de l'héroïne). C'est une femme qui mérite une deuxième chance, mais à condition qu'elle mette un peu moins de bestialité dans ce qu'elle entreprend.
L'homme qu'elle aime, Daniel, est quelqu'un de très humain, comme Justine, une autre surveillante que j'ai beaucoup aimée ici.

Et puis, il y a Franck. Je ne dirai pas qui il est, ni où il apparaît. Mais c'est mon personnage coup de cœur dans ce livre. C'est lui que j'ai aimé découvrir du début à la fin. Lui qui rend ce livre humain, au-delà des autres personnages. En tout cas pour moi. C'est ce Franck qui m'a fait pensé que certaines longueurs devaient être nécessaires pour une vraie mise en place du plus important dans l'histoire.

Et le reste : les bagarres sanglantes, les meurtres pas souvent calculés, la complicité, les horreurs que l'on imagine (sans forcément bien le faire) dans ce monde de femmes (mauvaises pour une grande partie)...


Tout ça (et encore plus) fait que près de 1000 pages lues en 3 semaines, c'est comme vivre avec les personnages. Le lendemain, je voulais relire du "Marianne" et encore du "Marianne"... Mais non, je l'avais enfin fini, ce livre. Je ne sais pas ce que valent les autres romans de Karine Giebel (à part Purgatoire des innocents que je ne relirai jamais plus) mais il est sûr que je vais réitérer avec cette auteure.