lundi 20 mai 2013

C'est lundi, que lisez-vous ? (30)

Je reviens un peu par ici avec ce petit rendez-vous que j'ai un peu boudé ces derniers temps (je n'avançais plus dans mes lectures).


Il s'agit d'un rendez-vous initié par Mallou, puis Galleane  a repris le flambeau.

Le principe est simple : Je vous fais part de mes lectures de la semaine passée, celle qui est en cours, et les prochaines prévues. Ensuite, à vous de me faire part des vôtres, ou de commenter les miennes !


Ce que j'ai lu la semaine dernière



Ce que je suis en train de lire



Mes prochaines lectures

 Oui oui 2 Lauren Oliver à la suite...


4 romans Black Moon à la suite ! C'est vraiment par hasard...

Et vous, que lisez-vous ?

vendredi 17 mai 2013

Gatsby le Magnifique de Francis Scott Fitzgerald

224 pages
17 avril 2013
Hachette / Black Moon


Dans le Long Island des années vingt, la fête est bruyante et la boisson abondante. Surtout chez Jay Gatsby. Aventurier au passé obscur, artiste remarquable par sa capacité à se créer un personnage de toute pièce, Gatsby, figure solaire par son rayonnement, lunaire par le mystère qu'il génère, est réputé pour les soirées qu'il donne dans sa somptueuse propriété. L'opulence, de même que la superficialité des conversations et des relations humaines, semblent ne pas y avoir de limites. C'est pourquoi l'illusion ne peut être qu'éphémère. Parmi les invités de cet hôte étrange se trouve Nick Carraway, observateur lucide qui seul parvient à déceler une certaine grandeur chez Gatsby, incarnation de multiples promesses avortées. Ce roman visuel qui se décline dans des tons d'or, de cuivre et d'azur, s'impose également comme la chronique d'une certaine époque vouée, telle la fête qui porte en elle son lendemain, à n'être magnifique que le temps d'un air de jazz.



Je remercie les Editions Hachette et Black Moon de ce partenariat.

Mon avis ne fera pas l’unanimité car j’avoue ne pas avoir accroché plus que ça. Malgré le fait que je n’ai pas été embarquée dans cette histoire, mon ressenti final n’est pas complètement négatif non plus.

J’ai tout d’abord eu beaucoup de mal à entrer dans cet univers très particulier de la haute-société, et basiquement dans l’histoire toute entière. Je commençais à désespérer de sentir ma curiosité piquée, de trouver un intérêt de continuer ma lecture. Durant les premiers chapitres, on nous parle de Gatsby sous toutes les coutures (ou presque) mais on ne l’approche pas. Nick, narrateur et voisin de Gatsby, nous amène doucement à cette rencontre. Je ne dis pas que ce qu’il nous relate est inintéressant, loin de là, mais j’en attendais plus et plus tôt, surtout voyant que le roman dépasse à peine les 200 pages.

Une fois la rencontre entre Gatsby et Nick réalisée, une relation naît entre eux. Nick essaiera de comprendre cet homme, à la fois froid et amical. Il entrera volontairement dans sa vie, essaiera de réaliser un rêve que cet homme a depuis longtemps et qu’il va apprendre par hasard.

En dire plus ne serait peut-être pas bienvenu, car l’intrigue est somme toute assez simple. C’est justement ce que je regrette. Nous avons dans ces pages une histoire d’amour naissante, des histoires d’amour perdu, une identité difficile à cerner, des jalousies, des tromperies. Mais tout ceci est présenté dans une version simple et facile à accéder. Rien n’est pesant, mais cela manque quand même de consistance. Je n’ai pas réussi à m’attacher à un seul de ces personnages. Je les ai trouvés trop éloignés, on ne ressent pas leurs sentiments assez forts pour en être bouleversé. Je ne qualifie pas le roman de superficiel, non, mais de léger et simple. Et, de ce fait, pas pour moi car j’ai eu des passages à vide…

Je le conseillerai quand même car il fait partie intégrante de notre culture, et un livre comme celui-ci est tout à fait adapté pour le lycée. Et, il faut bien l’avouer, les descriptions de la société de cette époque sont une petite merveille…


jeudi 9 mai 2013

Histoire de mes assassins de Tarun J. Tejpal

590 pages
Buchet Chastel
3 septembre 2009



Aujourd'hui à Delhi il y a un homme à abattre. Cet homme-journaliste renommé -apprend par un flash d'informations, un dimanche matin, qu'il vient d'échapper à la mort et que 5 assassins ont été arrêtés. Il ignore pourquoi on a voulu le tuer. Est-ce parce qu'il a révélé une affaire de corruption au sein du gouvernement indien dans les colonnes de son magazine, ou bien seraient ce les services secrets pakistanais qui auraient décidé de le supprimer? Protégé par une escouade de policiers et assisté de ses avocats, il se retrouve bientôt face à ses cinq tueurs. Tout oppose la vie de ces dangereux criminels nés des entrailles de l'Inde du Nord prêts au crime pour quelques roupies, à celle de l'homme qu'ils devaient éliminer. Chaku, l'as du couteau, Kabir M, l'héritier musulman de la Partition sanglante de 1947, Kalya, l'enfant serpent, Chini son complice de rapines dans la gare de Delhi, et Hathoda Tyagi qui tue au marteau, ont grandi dans la cruauté impitoyable et l innomable environnement des millions de laissés-pour-compte de l'Inde en marche.En leur restituant dans cet ample et majestueux roman vérité, leur innocence perdue, et une émouvante dimension affective, Tarun J tejpal fait de ces assassins les victimes des grandes failles de l'Inde contemporaine : la caste, la religion, la misère, le pouvoir et la corruption... Et il confirme ici sa place majeure et incontournable dans la littérature indienne contemporaine. 



Autant prévenir de suite : le résumé ainsi que le début du roman cache bien ce qui suit ! Je pensais tomber dans une intrigue assez atypique, mais en fait je suis entrée dans une histoire bien glauque…

Tarun J. Tejpal nous entraîne dans les bas-fonds de l’Inde. Une Inde pas du tout comme on pourrait l’imaginer. Le narrateur de l’histoire, journaliste, apprend par un flash info à la télévision qu’il vient d’échapper à la mort avec l’arrêt de 5 assassins ayant tous pour mission de l’éliminer. Le reste du roman nous raconte la vie de chacun de ces 5 hommes, et ce n’est pas du positif… Je l’avais abandonné il y a plus de 2 ans après une quarantaine de pages, j’ai réessayé plusieurs fois de m’y replonger, mais ce fut dur… Cette année, je voulais absolument en venir à bout ! J’ai réussi à m’y accrocher, malgré la dépravation et le sexe disséminés partout dans les chapitres. Ce fut très très lourd à lire. J’ai eu des haut-le-cœur à certains passages. Mais j’ai tenu bon car je voulais comprendre pourquoi 5 hommes de cette sorte étaient sensés tuer ce journaliste. On aura bien l’explication durant les cinquante dernières pages. Mais il faut endurer les atrocités narrées durant 500 pages avant ça…

Je ne le conseille vraiment pas à tout le monde. Pour public averti, vraiment, car ce livre contient des passages vraiment crus, dérangeants, et certains sont même bien trop longs. Je ne mets pas en cause l’auteur, car hormis ça, l’histoire est tout de même intéressante et bien écrite…