lundi 30 septembre 2013

C'est lundi, que lisez-vous ? (35)


Il s'agit d'un rendez-vous initié par Mallou, puis Galleane  a repris le flambeau.

Le principe est simple : Je vous fais part de mes lectures de la semaine passée, celle qui est en cours, et les prochaines prévues. Ensuite, à vous de me faire part des vôtres, ou de commenter les miennes !


Ce que j'ai lu la semaine dernière



 Ce que je suis en train de lire



Mes prochaines lectures



Et vous, que lisez-vous ?

Les enfants de Willesden Lane de Mona Golabek et Lee Cohen

368 pages
4 septembre 2013
Hachette Romans


1938. Vienne. Lisa Jura est juive. Lisa est aussi un prodige de la musique, une pianiste de génie âgée tout juste de quatorze ans. Et Vienne, capitale de la musique qui a vu se succéder Mozart, Beethoven, Schubert et Liszt, est devenue depuis peu une patrie hostile, voire dangereuse pour elle, rongée de l'intérieur par la barbarie nazie. Lorsqu'on offre à ses parents l'opportunité de sauver l'un de leurs enfants en l'envoyant loin, à l'abri, en Angleterre, le choix est difficile : c'est Lisa qui partira. Quand elle monte à bord du train qui doit l'emmener à Londres, Lisa est consciente qu'un grand avenir s'offre à elle, et qu'elle doit vivre pour sa famille qui se sacrifie pour elle. Sauf que rien ne se passe comme prévu. Lisa échoue au 243 Willesden Lane, un foyer pour enfants dans une ville ravagée de la Seconde Guerre mondiale.


Un récit sur la Seconde Guerre Mondiale ? Un récit sur une jeune pianiste ? Les deux en une seule histoire ? Il fallait donc absolument que je le lise ! Parler de musique dans un cadre aussi dévastateur que l’époque Nazie, ce sont vraiment des moments que je recherche. Je ne me suis pas encore penchée sur les autres œuvres de ce style (là je pense au roman « Le Pianiste ») et je ne lis quasiment que des récits du même genre durant cette époque.

D’emblée, ce que je regrette dans la configuration du livre, c’est qu’une explication majeure n’apparaît qu’à la fin, dans les « notes de l’auteur » : Mona Golabek est en réalité la fille de notre jeune pianiste Lisa Jura. Elle cherche dans ce livre à retracer la vie de sa mère durant la guerre. C’est donc plus un témoignage qu’un roman. Et cela donne une authenticité à cette histoire. De « fiction » elle passe à « réalité » et le tout en est tellement plus émouvant ! Je dis ça, mais je n’ai eu cette révélation qu’avant de refermer le livre, et je sais pertinemment que j’aurais encore plus apprécié cette histoire déjà si touchante. Donc, vous saurez maintenant ce qu’il en est, et vous le lirez avec le regard qu’il mérite. Et cela ne sera que meilleur.

De mon côté, j’ai été passionnée (comme la plupart du temps avec les lectures néonazies) par l’histoire, du début à la fin. Mona Golabek réussit à nous captiver, elle a selon moi très bien retranscrit l’atmosphère de cette époque. On est plongé dans le monde qui fuit, le monde qui espère, le monde avec les adultes d’un côté et les enfants de l’autre. Avec Hitler qui envahit petit à petit les pays. Et par-dessus cette peinture éprouvante, difficile, macabre, il y a notre chère Lisa, autrichienne et juive de surcroît, qui va faire de son mieux pour survivre en Angleterre parmi d’autres enfants dans une famille d’accueil, et qui se verra la chance de pouvoir pratiquer le piano, instrument qu’elle aurait cru enterré à jamais, au vu de tous les drames qui l’entouraient.

Ce livre est poignant, Mona a réalisé une très belle œuvre. Et en y repensant bien, je l’ai vraiment beaucoup aimé, et je me vois obligée de le sacrer  « coup de cœur ». C’est un roman jeunesse, peut-être, mais plongez-y tête baissée. Si vous aimez la musique et l’histoire de la Seconde Guerre Mondiale, il vaut vraiment la peine d’être lu.

mardi 17 septembre 2013

Chambre 2 de Julie Bonnie

185 pages
29 août 2013
Belfond



Une maternité. Chaque porte ouvre sur l'expérience singulière d'une femme tout juste accouchée. Sensible, vulnérable, Béatrice, qui travaille là, reçoit de plein fouet ces moments extrêmes.

Les chambres 2 et 4 ou encore 7 et 12 ravivent son passé de danseuse nue sillonnant les routes à la lumière des projecteurs et au son des violons. Ainsi réapparaissent Gabor, Paolo et d'autres encore, compagnons d'une vie à laquelle Béatrice a renoncé pour devenir normale. Jusqu'à ce qu'elle ne puisse plus supporter la violence du quotidien de l'hôpital.

Un hommage poignant au corps des femmes, et un regard impitoyable sur ce qu'on lui impose.



Béatrice est une femme entière. Elle génère de vrais sentiments face aux femmes de chaque chambre de la maternité où elle travaille. On pourrait penser qu’être auxiliaire de puériculture est un travail merveilleux. Julie Bonnie nous explique dans son roman à quel point l’on se trompe et que c’est un combat avec soi-même chaque jour.

Béatrice a vécu des moments forts, parfois douloureux. Et côtoyer des mamans heureuses, tristes, en plein désarroi, qui renient leur bébé, qui doivent faire face à leur mort brutale… la remue, Elle. Et voir Béatrice aussi émue, on a besoin de comprendre pourquoi. Alors elle fera ce que l’on espère : nous conter sa vie, ses chagrins, ses douleurs, mais aussi ses bonheurs grâce à l’homme de sa vie et ses propres enfants, en les alternant avec des chapitres sur son travail d’auxiliaire.

Je suis quelqu’un de très sensible, encore plus depuis la naissance de mon premier enfant. Alors, lire un tel livre… Ça a de quoi remuer. Surtout quand on se sent proche à la fois de Béatrice, et de toutes ses patientes. J’ai eu du mal à abandonner ma lecture, à revenir à l’instant présent. Elle n’a pas été trop entrecoupée, mais si j’avais pu, je l’aurais lue d’une seule traite.

J’ai rencontré Julie Bonnie lors de la remise du prix des lecteurs FNAC 2013, faisant moi-même partie du Jury. Et lorsqu’elle a parlé de l’histoire de Béatrice, lors des remerciements, elle a dégagé une forte émotion que tout le monde a très bien ressentie. Il en est de même pour son livre. Elle a vécu ces histoires, elle a voulu faire passer un message, montrer la réalité de cet environnement et briser les idées préconçues. Elle y parvient avec brio car je doute qu’une personne réussisse à rester de marbre devant cet écrit. Chacun de nous en ressortira obligatoirement touché, mais pas forcément de la même manière. Pour ma part, tout m’a profondément émue. Et je me suis sentie aussi humaine qu’elle. J’ai ressentie cette femme toute entière.

Le prix de la rentrée littéraire est largement mérité. Est-ce nécessaire de préciser que Chambre 2 est mon dernier coup de cœur…

A la remise du prix au Théâtre du Chatelet

Et pour mémoire, mon article sur le Prix Fnac 2013 est ici

mardi 10 septembre 2013

Pierre, feuille, ciseaux de Catherine Kalengula

304 pages
7 août 2013
Hachette Romans


Alice a perdu ses parents dans un accident de voiture. Accueillie par sa grand-mère qui vit à Oxford en Angleterre, elle s’enferme peu à peu dans une bulle de solitude et de souffrance. Shane est un jeune homme rebelle et torturé. Adopté par un couple d’Anglais lorsqu’il était petit, il sent que ses origines coréennes et la difficulté d’être différent l’éloignent de ses parents adoptifs. Artiste contrarié, il se console dans les bras de jeunes femmes qu’il rejette ensuite sans scrupules. Tout sépare donc Alice et Shane, qui vont se trouver pourtant être réunis, le temps d’une panne d’ascenseur. A la faveur de l’obscurité, les carapaces se fissurent, des liens se nouent, une étincelle naît. Alice parviendra-t-elle à apaiser la colère et la violence de Shane ? Shane pourra-t-il redonner à Alice le goût à la vie ?


C’est l’histoire d’une rencontre entre deux adolescents déjà meurtris par la vie. Alice est recueillie par sa grand-mère à Oxford car elle vient de perdre ses parents, Shane a été recueilli par un couple anglais tout petit, et il n’a jamais pu obtenir de contact avec sa mère biologique. Ils vont se retrouver par hasard coincés dans un ascenseur et vont développer une attirance mutuelle dès ce jour si spécial… Ils joueront au chat et à la souris, jusqu’à se rendre compte qu’ils se mentent à eux même et qu’ils ont besoin l’un de l’autre… L’histoire est tout à fait commune, mais elle est abordée d’une façon tout à fait personnelle.

Ce roman est sans conteste adapté aux adolescents, il aborde le sujet difficile du deuil et montre que rien n’est impossible dans la vie, que l’amour peut aider à aller de l’avant. Mais il faut être prévenu de certains passages un peu osés, je trouve, pour des jeunes de 14 ans, équivalent à la classe de 3ème. Il y a peut-être une trop grande différence entre l’innocence des propos d’Alice et Shane et des descriptions de leurs pulsions, de leurs envies l’un envers l’autre. Je le conseillerais plutôt à partir de la 2nde, au minimum 15 ans.

J’ai personnellement trouvé ce roman un peu trop léger, il plaira beaucoup aux adolescents, mais la trop grande simplicité et légèreté pourra déranger les adultes. Mais c’est tout de même une très belle histoire.

Merci beaucoup aux Editions Hachette Romans de m'avoir fait découvrir cette histoire et cette auteure.


lundi 9 septembre 2013

La gloire de mon père de Marcel Pagnol

280 pages
Année 1976
Pocket


Un petit Marseillais d'il y a un siècle : l'école primaire ; le cocon familial ; les premières vacances dans les collines, à La Treille ; la première chasse avec son père... Lorsqu'il commence à rédiger ses Souvenirs d'enfance, au milieu des années cinquante, Marcel Pagnol est en train de s'éloigner du cinéma, et le théâtre ne lui sourit plus. La Gloire de mon père. dès sa parution, en 1957, est salué comme marquant l'avènement d'un grand prosateur. Joseph, le père instituteur, Augustine la timide maman, l'oncle Jules, la tante Rose, le petit frère Paul, deviennent immédiatement aussi populaires que Marius. César ou Panisse. Et la scène de la chasse à la bartavelle se transforme immédiatement en dictée d'école primaire... Les souvenirs de Pagnol sont un peu ceux de tous les enfants du monde. Plus tard, paraît-il, Pagnol aurait voulu qu'ils deviennent un film. C'est Yves Robert qui, longtemps après la mort de l'écrivain. le réalisera. " Je suis né dans la ville d'Aubagne, sous le Garlaban couronné de chèvres, au temps des derniers chevriers. "



La Gloire de Mon Père, c’est symbolique de mon enfance. Que ce soit avec le livre ou avec l’adaptation cinématographique, que j’avais particulièrement apprécié. J’ai des souvenirs qui reviennent facilement en tête. J’ai lu ce roman pour la première fois  en 5ème, dans le cadre d’une fiche de lecture à faire pour le cours de Français. Ce fut donc une redécouverte de cet univers, 22 ans plus tard.

J’ai beaucoup ri au début, car je ne pouvais pas m’empêcher de lire les pages avec l’accent marseillais dans la tête (ça a d’ailleurs ralenti ma cadence) ! Serait-ce dû au souvenir impérissable du film et de l’accent des acteurs ? J’avoue… Oui. J’ai toujours eu un gros coup de cœur pour l’adaptation. Et, de mon point de vue personnel, j’ai pris plus de plaisir à regarder le film que lire le livre. Marcel Pagnol y raconte l’évolution de sa vie d’enfant et de ceux qui l’entourent, mais ce sont très souvent des bribes, les scènes ne sont pas amenées par un fil conducteur, qui aurait d’ailleurs pu étoffer un peu plus l’histoire, contrairement au film où rien ne m’a dérangé.

Cela reste néanmoins un très bon roman autobiographique, avec son passage culte de la chasse avec le coup du Roi ! On découvre la vie que nos grands-pères ont pu connaître, avec une spontanéité et une innocence qui se perd aujourd’hui.


C'est lundi, que lisez-vous ? (34)


Il s'agit d'un rendez-vous initié par Mallou, puis Galleane  a repris le flambeau.

Le principe est simple : Je vous fais part de mes lectures de la semaine passée, celle qui est en cours, et les prochaines prévues. Ensuite, à vous de me faire part des vôtres, ou de commenter les miennes !


Ce que j'ai lu la semaine dernière



Ce que je suis en train de lire

Prix du roman Fnac 2013


Mes prochaines lectures




Et vous, que lisez-vous ?


lundi 2 septembre 2013

C'est lundi, que lisez-vous ? (33)


Il s'agit d'un rendez-vous initié par Mallou, puis Galleane  a repris le flambeau.

Le principe est simple : Je vous fais part de mes lectures de la semaine passée, celle qui est en cours, et les prochaines prévues. Ensuite, à vous de me faire part des vôtres, ou de commenter les miennes !

Ce que j'ai lu la semaine dernière

Un manuscrit des Nouveaux Auteurs pour le comité de lecture. Avis assez mitigé sur le roman.


Ce que je suis en train de lire



Mes prochaines lectures



Et vous, que lisez-vous ?



Et le Lauréat est...


Mon aventure avec la Fnac s'est terminée jeudi dernier, lors de la remise du Prix. En effet, j'ai été membre du Jury pour la session 2013 du Prix de la Rentrée Littéraire. Petite chose que j'ai regrettée : avoir à peine un mois pour lire ce qui m'avait été envoyé, à savoir 5 romans dont la sortie se faisait 2 ou 3 mois plus tard. J'aurais préféré que l'aventure dure plus longtemps, et du coup recevoir plus de livres à lire. Et je sais que je ne suis pas la seule à penser cela...

Néanmoins, j'ai été invitée à la remise du Prix. J'ai donc rencontré le PDG de la Fnac. Cela s'est passé le 29 août dans la salle tout en haut du théâtre du Chatelet à Paris. On avait d'ailleurs une belle vue du balcon !





















Après un apéritif entourés de personnalités du domaine littéraire de l'édition (que je ne connaissais pas malheureusement), nous sommes passés dans la salle pour la remise du prix (cela ressemblait à une grande salle de réunion, cela a favorisé la proximité avec tout le monde).


Petites photos pour montrer la salle dans laquelle la cérémonie s'est passée.

Nous avons eu tout d'abord Alex Beaupain qui nous a chanté et joué au piano 2 de ses chansons, accompagnée d'une violoncelliste : A la mer et Pourquoi battait mon cœur. Des vidéos sont disponibles sur le web. Je n'ai pas pu en prendre car j'étais juste derrière le chanteur.

Puis Alexandre Bompard, PDG de la Fnac, a introduit une grande journaliste et amie pour décerner le prix : Claire Chazal ! Grande surprise pour ma part ! Voici deux photos. Vous m'excuserez pour la qualité, j'ai eu du mal à régler mon téléphone en fonction des différents éclairages. Vous verrez notre lauréate à leurs côtés !



Et Julie Bonnie est donc la grande gagnante de cette année avec son roman Chambre 2 ! Je n'ai pas encore eu le privilège de lire son roman, mais le petit cadeau pour clore cette aventure fut l'offre de ce livre à tous les participants ! Pour le coup, je vais peut-être pouvoir le lire en septembre. Pour en connaître le résumé et lire l'article de la Fnac, cliquez ici.

Une fois la cérémonie terminée, nous avons eu droit au champagne et aux petits fours, suite de l'apéritif en somme. Et là j'ai fait deux autres rencontres, mais ce fut dur pour prendre des photos car ils étaient sans arrêt occupés avec les photographes (et avec mes problèmes de réglages, j'ai fini par abandonner...).


 Oui, j'étais tout prêt de Claire Chazal et de... de...

Marc Olivier Fogiel !

J'ai quand même un peu honte de mettre ces photos, mais c'est la preuve qu'ils étaient juste devant moi ! C'était une drôle d'impression d'ailleurs... Les sentir si accessibles... Et la deuxième personne était en réalité Julie Leclerc, voix inoubliable d'Europe 1. Bizarrement, elle est passée assez inaperçue des photographes (et je n'ai pas réussi à faire une photo d'elle digne d'être mise sur mon blog). 

Ce fut tout de même une sacrée soirée, et j'espère pouvoir lire très très vite Chambre 2 pour vous donner mon avis !

Les 5 romans lus pour cette aventure :
- Il Babbo d'Ivan Macaux
- L'enfant de l'amour de Sheila Kohler
- Une enfance de Jésus de J.M. Coetzee
- J'ai perdu tout ce que j'aimais de Sacha Sperling
- Génération A de Douglas Coupland


Génération A de Douglas Coupland

368 pages
12 septembre 2013
Au Diable Vauvert


Avec profondeur et humour, Douglas Coupland capte une nouvelle fois l'esprit du temps. Bienvenue dans le monde de la génération qui vient !

En écho à son roman culte Génération X, Douglas Coupland nous entraîne dans une narration à cinq voix d'individus caractéristiques de leur génération.

Dans un futur proche où les abeilles se sont éteintes, cinq personnes se font pourtant piquer ; et comme le monde de l'information et de la consommation décrit par Coupland ne jure plus que par internet, ces cinq personnages vont subir des examens (pourquoi eux ont-ils été piqués ?) et devenir les inoubliables célébrités de leur époque.
Un scientifique charismatique aux intentions plus que douteuses finit par rassembler cet improbable quintet sur une île canadienne, et l'expérience de piqûre d'abeille qu'ils partagent va les unir d'une façon qu'ils n'auraient jamais pu imaginer...


Génération A est narré par 5 personnes : Harj, Zack, Samantha, Julien et Diana. Ils viennent tous trois d’endroits totalement opposés et se retrouveront tous ensemble sur une île déserte, en compagnie d’un certain Serge, tout ceci à cause d’une abeille qui les aurait piqués. Oui oui, à l’époque où est située l’histoire, les abeilles ont disparu de la surface de la Terre, mais le lecteur ne sait pas du tout pour quelle raison. Dès lors, chaque personnage sera enlevé par une ribambelle de spécialistes. Ils subiront toute sorte de tests. Entre temps, ils deviendront des célébrités dans le monde extérieur.

Toute cette partie du récit est vraiment captivante. J’ai adoré. Ils sont tous ensuite emmenés sur une île, et là on leur demande une chose assez bizarre… Autant tout ce qu’il s’est passé avant était vraiment prenant, je voulais avancer plus vite pour comprendre le pourquoi, autant ce qui suit ralentit l’histoire et plombe un peu les espoirs. Ils doivent, pour une certaine raison, raconter chacun à leur tour une histoire. Sauf que cela ne sera pas 5 histoires au total, mais le double. Et là mon intéressement a commencé à baisser, bien malgré moi. Ce livre s’annonçait « Coup de Cœur » avant ça. Il est quand même très intéressant à lire, et tout est expliqué à la fin. Au moins, on ne se sent pas frustré une fois le livre fermé !

Une petite chose tout de même : déception avec quelque chose concernant Diana. Quand je l’ai découverte pour la première fois, j’ai ri aux éclats. Mais par la suite, ce qui est annoncé au tout début ne se reproduit pas, et je trouve ça bien dommage.
Une autre chose qui me vient à l’esprit : les personnages sont très différents quand on les aborde au tout début, mais quand ils se retrouvent tous ensemble, je me rends maintenant compte qu’ils perdent un peu de leur individualité. Ils finissent par se ressembler plus ou moins. Et, à mon sens, c’est bien dommage.