lundi 9 septembre 2013

La gloire de mon père de Marcel Pagnol

280 pages
Année 1976
Pocket


Un petit Marseillais d'il y a un siècle : l'école primaire ; le cocon familial ; les premières vacances dans les collines, à La Treille ; la première chasse avec son père... Lorsqu'il commence à rédiger ses Souvenirs d'enfance, au milieu des années cinquante, Marcel Pagnol est en train de s'éloigner du cinéma, et le théâtre ne lui sourit plus. La Gloire de mon père. dès sa parution, en 1957, est salué comme marquant l'avènement d'un grand prosateur. Joseph, le père instituteur, Augustine la timide maman, l'oncle Jules, la tante Rose, le petit frère Paul, deviennent immédiatement aussi populaires que Marius. César ou Panisse. Et la scène de la chasse à la bartavelle se transforme immédiatement en dictée d'école primaire... Les souvenirs de Pagnol sont un peu ceux de tous les enfants du monde. Plus tard, paraît-il, Pagnol aurait voulu qu'ils deviennent un film. C'est Yves Robert qui, longtemps après la mort de l'écrivain. le réalisera. " Je suis né dans la ville d'Aubagne, sous le Garlaban couronné de chèvres, au temps des derniers chevriers. "



La Gloire de Mon Père, c’est symbolique de mon enfance. Que ce soit avec le livre ou avec l’adaptation cinématographique, que j’avais particulièrement apprécié. J’ai des souvenirs qui reviennent facilement en tête. J’ai lu ce roman pour la première fois  en 5ème, dans le cadre d’une fiche de lecture à faire pour le cours de Français. Ce fut donc une redécouverte de cet univers, 22 ans plus tard.

J’ai beaucoup ri au début, car je ne pouvais pas m’empêcher de lire les pages avec l’accent marseillais dans la tête (ça a d’ailleurs ralenti ma cadence) ! Serait-ce dû au souvenir impérissable du film et de l’accent des acteurs ? J’avoue… Oui. J’ai toujours eu un gros coup de cœur pour l’adaptation. Et, de mon point de vue personnel, j’ai pris plus de plaisir à regarder le film que lire le livre. Marcel Pagnol y raconte l’évolution de sa vie d’enfant et de ceux qui l’entourent, mais ce sont très souvent des bribes, les scènes ne sont pas amenées par un fil conducteur, qui aurait d’ailleurs pu étoffer un peu plus l’histoire, contrairement au film où rien ne m’a dérangé.

Cela reste néanmoins un très bon roman autobiographique, avec son passage culte de la chasse avec le coup du Roi ! On découvre la vie que nos grands-pères ont pu connaître, avec une spontanéité et une innocence qui se perd aujourd’hui.


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