lundi 26 août 2013

Blonde (tome 1) de Meg Cabot

352 pages
26 juin 2013
Le Livre de Poche Jeunesse


Comment aurais-je pu imaginer que l'inauguration de ce grand magasin changerait ma vie à jamais ? Tout le monde, sauf moi, voulait assister à cet événement : Nikki Howard, célèbre top model, devait y apparaître. Je me souviens qu'un écran géant m'est tombé dessus... puis plus rien. Jusqu'à aujourd'hui où je me réveille dans un lit d'hôpital. J'ai une impression étrange... Tout le monde me regarde bizarrement et me parle comme si j'étais quelqu'un d'autre ! Et si c'était ça ? Si j'étais devenue une autre ? 


Je réitère avec Meg Cabot et encore un nouveau style : la littérature jeunesse. Je me suis essayée au Young Adult avec Abandon et la Chick-Litt avec Le Garçon d’en Face.  Le titre m’intriguait beaucoup, étant moi-même blonde, je me demandais comment l’auteure allait aborder le sujet.

Par rapport aux autres romans précédemment cités, le ton dans Blonde est bien différent : on se rend bien compte que le roman est destiné aux adolescents. On a des répétitions pour que tout le monde puisse suivre (oui j’ai trouvé que c’était même un peu trop souvent, mais j’accepte le fait que ce roman ne m’est pas destiné de prime abord), ainsi qu’un langage jeune, mais pas trop, et c’est tant mieux !

Au bout d’un certain temps de lecture, j’ai pensé que j’allais non pas lâcher prise, mais finir ma lecture, sans plus.  Et au final, j’ai été bien agréablement surprise ! La lecture est extrêmement agréable, je me suis même surprise à me dire avoir passé un bon moment en compagnie d’Emerson ! Et je lirai la suite avec un très grand plaisir ! Pourtant, je n’ai pas de gros coup de cœur, je ne l’ai pas adoré, mais il y a un quelque chose… c’est touchant, émouvant, attachant. Je me sentais tantôt à la place de l’héroïne manipulée, tantôt à la place de sa sœur bien triste, tantôt à la place de la meilleure amie de « l’autre personne ». La vérité, la bien triste vérité tombe sur Emerson alors qu’elle n’avait rien demandé, et surtout pas ce qui est en train de lui arriver. C’est une situation difficile pour tout le monde, même si ce n’est pas forcément montré du point de vue de chaque protagoniste. Je pense que c’est vraiment ça qui m’a touchée. La pauvre aurait préféré que les choses se passent différemment, et non pas être une sorte de cobaye…

Cela ne doit pas être le meilleur roman de Meg Cabot, mais je ne sais pas… Il y a un truc qui m’a vraiment conquise, et je sais que je veux vraiment lire la suite. Je vais patiemment attendre la sortie des autres tomes en poche.


Merci beaucoup au Livre de Poche Jeunesse pour ce partenariat. Sans vous, je serais sûrement passée à côté d’un beau moment de lecture.


Les Larmes Rouges de Georgia Caldera

564 pages
1er novembre 2011
Editions du Chat Noir


« Le temps n’est rien…
Il est des histoires qui traversent les siècles… »

Après une tentative désespérée pour en finir avec la vie, Cornélia, 19 ans, plus fragile que jamais, est assaillie de visions et de cauchemars de plus en plus prenants et angoissants.
Elle se retrouve alors plongée dans un univers sombre et déroutant, où le songe se confond à s’y méprendre avec la réalité.
Peu à peu, elle perd pied…
Mais, la raison l’a-t-elle vraiment quittée ? Ces phénomènes étranges ne pourraient-ils pas avoir un lien quelconque avec l’arrivée de ce mystérieux personnage dans sa vie ? Cet homme qui, pourtant, prétend l’avoir sauvée, mais dont le comportement est si singulier qu’il en devient suspect… Et pourquoi diable ce regard, à l’éclat sans pareil, la terrorise-t-il autant qu’il la subjugue ?!


Alors, ceux qui me connaissent savent très bien que le genre Bit-Lit n’est pas du tout mon truc. C’est pour dire, je n’ai lu que Alexia quand nous étions morts il y a un an de cela. Non non, je ne me suis toujours pas attelée à la saga Twilight ! Alors mon avis peut ne pas être totalement pris en compte, mais je pense n’être pas loin de l’avis général en disant que Les Larmes Rouges est un petit bijou. J’aime bien les vampires, mais ces dernières années, on en est entouré à toutes les sauces, alors j’évite un peu ces lectures. Mais là où j’ai senti que je ne pouvais pas passer à côté de ce roman, c’est par la couverture magnifique qui m’a interpellée de suite. C’est fascinant, très esthétique, très soigné, très beau… Je suis de suite tombée amoureuse de l’image. Et elle m’a hantée pendant un an. Un an que je suis en possession de ce tome 1, qu’il prône dans ma bibliothèque. Mais lire près de 600 pages sur ce thème, il fallait que je m’accroche… Et, dans le cadre d’un challenge sur un forum, on m’a désigné ce livre à lire pour le mois de juillet… Vu qu’en ce moment j’ai du mal à intégrer des livres de ma propriété entre deux livres que je reçois ou que l’on me prête, j’étais profondément heureuse que cela tombe sur ce roman-là. Et j’ai bel et bien compris tout ce que j’ai lu sur le web, et je suis entièrement d’accord avec les avis.

Ce livre est magnifique, il renferme un charme énorme, des descriptions gothiques, des scènes monstrueuses et jubilatoires, alors qu’au début l’on penserait lire un roman sombre mais pas aussi complexe, calculé…  Je n’ai pas l’habitude de dire ça mais c’est un coup de maître que l’auteure a réalisé là. Et je vous assure que je pèse mes mots. J’ai dévoré toutes ces pages en moins d’une semaine ! Je ne suis pas partie avec des a priori mais j’avoue que les avis positifs n’entrevoyaient qu’un excellent moment de lecture.

Les deux personnages principaux, Henri et Cornélia, je les aime, je les adore, ils sont complexes mais pas trop, réfléchis mais spontanés, on connaît leurs pensées, ils ne font pas semblants de s’aimer, se détester… Enfin ce n’est pas du tout le style d’amour que l’on rencontre de plus en plus souvent dans les livres écrits de nos jours. Leur amour n’est pas impossible, mais il y a un passé tellement lourd que tout ne peut pas arriver en un claquement de doigts.

L’auteure nous insère dès la première page dans son univers trouble et glauque : l’héroïne cherche à se donner la mort, elle se jettera du haut d’un pont, mais sera repêchée par un homme et on lui trouvera des marques aux poignets. Or Cornélia n’a jamais cherché à se couper les veines… S’ensuivront un déménagement près d’une bâtisse surprenante et inquiétante, des rêves effrayants, des scarifications qui apparaissent/disparaissent, une voix qui ne cesse de s’insinuer dans la tête de Cornélia… Elle a de quoi devenir folle…

Je tire mon chapeau à Georgia Caldera, que je dois rencontrer lors du prochain Salon du Livre du Paris pour le tome 2, car elle a écrit là un de mes plus gros coups de cœur depuis que je me suis remise à lire. Je pourrais encore en écrire des tonnes tellement ce livre m’inspire… Mais je mettrai juste un avertissement : Attention aux âmes sensibles… Il y a plusieurs scènes très bien décrites, trop bien même car on s’y croirait vraiment, et ces scènes sont très gore. Ce livre est bien un vrai bijou, mais à ne pas mettre entre toutes les mains !


 Le roman est réédité chez J'ai Lu. Sortie le 18 septembre 2013. Nouvelle couverture : 




Petite bande-annonce de mise en bouche :



C'est lundi, que lisez-vous ? (32)


Il s'agit d'un rendez-vous initié par Mallou, puis Galleane  a repris le flambeau.

Le principe est simple : Je vous fais part de mes lectures de la semaine passée, celle qui est en cours, et les prochaines prévues. Ensuite, à vous de me faire part des vôtres, ou de commenter les miennes !


Ce que j'ai lu la semaine dernière



Ce que je suis en train de lire

Un manuscrit des Nouveaux Auteurs


Mes prochaines lectures




Et vous, que lisez-vous ?


Les sœurs Charbrey , tome 1 : Sans orgueil ni préjugé de Cassandra O'Donnell

252 pages
22 mars 2013
J'ai Lu 


Le mariage? Morgana Charbrey ne veut pas en entendre parler ! Elle préfère son indépendance et les sciences, passion qu’elle dissimule derrière une prétendue maladie, loin des regards courroucés de la bonne société.
Lorsqu’elle apprend que le manuscrit de sa sœur a été refusé par un éditeur méprisant l’intellect féminin, Morgana décide d’aller confronter ce personnage cynique et détestable.
Si ce dernier pense pouvoir confondre la demoiselle à coups de reparties cinglantes et de sourires enjôleurs, il ne sait pas encore à qui il a affaire…


Je n’ai pas encore lu les Rebecca Kean mais j’imagine que c’est cent fois mieux que cette romance sous fond historique…

Je n’ai pas envie d’être totalement négative. Et pourtant… J’ai pesté durant la première moitié, à attendre, et attendre, et attendre qu’il se passe quelque chose. On nous donne pourtant un bon départ : Rosalie qui avoue avoir trompé son éditeur en lui ayant fait parvenir son manuscrit sous un pseudo masculin. Même si ce n’était pas voué à être un moment profond du roman, il aurait mérité une petite suite, et non pas juste posé comme une fleur, en plein milieu du livre, que sa sœur Morgana lui a trouvé un autre éditeur. Ca m’a profondément frustrée. Car c’est quand même de là que toute l’histoire réelle part.

Je me suis donc aventurée à cette lecture. Et plus j’avançais dans les chapitres, plus je regardais le nombre de pages défiler, et plus je commençais à m’alarmer… S’il avait fait cent pages de plus, je pense que mon avis aurait été tout autre. Mais là, cela allait être du vrai condensé pour attirer le lecteur et faire ressortir l’historique de l’époque. Bref, les deux amoureux se tournent autour pendant un sacré bout de temps, ce qui a toujours le don de m’énerver au bout d’un moment, mais l’avantage ici par rapport aux autres livres à la même histoire, c’est que j’ai beaucoup aimé le caractère de Morgana. Ca m’a donné envie de continuer… et d’espérer obtenir mieux.

Mais ouf ! La suite et la fin sont nettement meilleures ! Je ne dis pas que c’est plus étoffé, mais il y a un peu plus d’action, il y a des éléments qui s’ajoutent, des caractères qui se montrent plus, que l’on comprend mieux, et cela devient plus intéressant. Cela ne fait tout de même pas de ce livre un chef-d’œuvre ou un coup de cœur assuré, mais il va droit au but, ne parle que de l’histoire d’amour, alors ça plaira ou pas…

Je vais quand même souligner que dans le même genre, et beaucoup plus abouti, la référence est à mes yeux la saga La Bicyclette Bleue de Régine Deforges. Rien qu’avec le premier tome, on en ressort chamboulé et on en veut plus.

Je n’ai rien à dire sur les personnages, je les ai tous appréciés, la seule chose que je n’ai pas aimée et à laquelle je n’ai pas réussi à m’habituer : le prénom Morgana. Je ne peux pas me l’expliquer, à chaque fois que j’ai lu ce prénom, et surtout les vingt premières fois on va dire, mes poils s’hérissaient sur les bras. Après, je m’habituais à le lire, mais c’est un prénom que je ne connaissais pas et je sais dorénavant que je ne le supporte pas.

Et dernière petite chose qui m’a étonnée de la part de J’ai Lu : le nombre de coquilles du début à la fin.  C’est tout de même une grande maison d’édition, très réputée, et c’est bien la première fois que je lis autant de fautes dans un de leurs livres !

Et La petite question que je me pose maintenant : vais-je lire la suite ? Honnêtement… Je n’en ai pas la moindre idée… On verra les avis des blogueurs avant, je pense…

Une enfance de Jésus de J.M. Coetzee

377 pages
22 août 2013
Editions Seuil


Le jeune David et Simón, son protecteur, sont arrivés – on ne sait d’où – par bateau au camp de Belstar, où ils ont été reconditionnés afin de s’intégrer dans leur nouveau pays : nouveaux noms, nouvelles dates de naissance (âge de 5 ans attribué à David, 45 à Simón), mémoire lavée de tous souvenirs, apprentissage rapide de l’espagnol, langue du pays. Puis ils ont traversé le désert et ont atterri au Centre d’accueil de Novilla, où les services publics leur allouent un logement – sans loyer – ainsi que maints services gratuits, et l’aident à trouver un emploi de docker. David ayant perdu en mer la lettre qui expliquait sa filiation, Simón se fait le serment de lui trouver une mère que son intuition seule désignera. Inés, une trentenaire, est l’élue. Elle accapare l’enfant, dont elle fait sa chose et le soustrait au système éducatif, par la fuite vers encore une autre vie.
Coetzee s’intéresse-t-il au traitement utopique des réfugiés dans un système bureaucratique efficace et une société purgée de passion ? Aux rapports pédagogiques et tendres entre le gardien Simón et sa charge, David, enfant précoce, parfois cabochard ? Aux effets de l’ignorance dans laquelle se trouve un enfant qui ne connaît pas ses parents biologiques ? Autant de questions qui restent sans réponse, qui en amènent de nouvelles comme dans un cycle éternel.


A partir du moment où on lit les premières lignes, on entre dans la vie torturée et pourtant simple de Simón et David. Et on apprécie, on admire, on aime tout. Les situations, la tristesse que l’auteur nous fait éprouver,  et l’espoir, toujours l’espoir. Simón s’est donné pour but de retrouver la mère du petit David, et ce sera en suivant son intuition, purement et simplement. Il jettera son dévolu sur Inés, alors que rien ne prouve qu’elle soit réellement sa mère biologique. Mais là, je vous raconte qu’une pièce du puzzle, parce que je n’ai pas envie de dire plus que ce que dévoile déjà le résumé…

Les personnages principaux sont vraiment attachants. Simón peine beaucoup avec le petit David et sa nouvelle vie, et ça m’a profondément touchée. David est jeté dans une vie qu’il ne voudrait pas forcément, avec une femme qu’il jure ne pas être sa vraie mère, avec un passé que personne ne connaît, et le sujet qui va venir le tourmenter se l’apprentissage scolaire. L’abord du thème de l’éducation ici m’a beaucoup plu, et cela donne une autre dimension à l’histoire. Cela l’humanise encore plus.

Tout m’a plu dans ce roman. La situation précaire, l’arrivée des deux personnages qui ne se connaissaient pas avant mais qui vont faire route ensemble, l’imposition d’une mère à un enfant pour le bien de son équilibre, les autres protagonistes, la fin… même si j’en aurais aimé une autre…

Ce livre est un vrai coup de cœur. Car j’aime ces livres plein de sentiments divers, qui vous gonflent le cœur à bloc. De la joie, de la tristesse, avec un enfant… Tout ce que j’aime !

mardi 6 août 2013

J'ai perdu tout ce que j'aimais de Sacha Sperling

448 pages
21 août 2013
Fayard


Sacha Sperling se donne la mort. Fictive, bien sûr. Comme ça c’est réglé. Mais fallait-il en arriver là ?
Il y a quelques mois que Sacha est de retour à Paris, après un long séjour à Los Angeles pour tâcher de se remettre du succès de son premier roman et de l’insuccès du deuxième. Il a retrouvé ses amis, ceux dont il s’est inspiré pour façonner les personnages de Mes illusions donnent sur la cour. Hier adolescents trop mûrs, aujourd’hui adultes immatures, hantant toujours les grands appartements de leurs parents, une coupe de champagne à la main et une plaquette de Xanax au fond d’une poche. L’accueil est froid. Comme si on lui en voulait d’avoir raconté les frasques d’autrefois.
Seul Quentin semble content de revoir Sacha. Mais Quentin a changé. Ses chemises voyantes, ses montres chères ainsi que son attitude étrange créent un malaise à chacune de ses apparitions.
Dans un château des environs de Paris, au cours d’une fête dont nul ne sait qui l’organise et qui ressemble à une version cocaïnée et cynique des noces de Frantz de Galais dans Le Grand Meaulnes, Sacha rencontre Mona. Belle, inconnue, étrangère à son petit monde, et qui n’aura, du coup, rien à lui reprocher. L’occasion de fuir…
Quand ses amis le mettent en garde contre elle, il est sûr que c’est leur rancœur qui s’exprime. Pourtant, leurs allusions se font de plus en plus insidieuses. Qui est cette mystérieuse Mona ? Et comment est elle tombée si facilement dans les bras de Sacha ?
Il semblerait que les choses aient bien changé dans la petite bande d’amis et que les fantômes du passé se confondent avec les démons du présent.


J’ai commencé ma lecture sans savoir qui était réellement l’auteur. Je suis partie dans l’idée que c’était simplement un écrivain avec son troisième roman dans mes mains. J’en ai lu une bonne moitié, avec le sentiment que la mise en place était assez maladroite, pas très solide, mais avec l’envie de comprendre ce qu’il arrivait au personnage et quelle en serait l’issue. Il a commencé à parsemer son récit de choses intrigantes. Et même si l’on sent que tout n’est pas maîtrisé, cela éveille notre curiosité.

Puis j’ai voulu en savoir davantage sur Sacha Sperling. Je suis allée farfouiller sur le net et je me suis rendue compte que les romans dont il parle dans « J’ai perdu tout ce que j’aimais » sont réellement ses œuvres. Et que sa mère, cinéaste dans son livre, l’est dans notre réalité. Sacha Sperling est un nom d’emprunt, et il est le fils d’Alexandre Arcady et Diane Kurys. Et cette information a changé ma vision sur certaines choses, mais je n’ai pas repris l’histoire. J’ai compris le manque de maturité. J’ai compris le sentiment que tout n’était pas très bien fignolé. J’ai malgré moi avancé avec des réticences que je n’avais pas au début. Et je devenais de plus en plus déçue car je n’y trouvais pas mon compte. Plus on arrivait au dénouement, moins j’arrivais à comprendre comment il allait se dépatouiller en répondant à toutes nos questions en aussi peu de pages. Et… La fin arriva. Et j’ai obtenu satisfaction. Ce ne fut pas vraiment ce que j’imaginais mais les dernières phrases m’ont convaincue ! Je n’ai pas eu le sentiment d’être restée sur ma faim.

Sacha, notre personnage principal et narrateur, est un jeune complètement paumé qui revient des USA au bout d’un an, après avoir écrit deux romans.  Il aura grand mal à retrouver ses repères, ses amis, redonner sa confiance, et repousser ses envies de replonger dans la drogue. Il sentira beaucoup de reproches, de malaises avec ses « amis » qu’il avait délaissés. Et entreront en ligne de compte des sms anonymes et des objets déplacés chez lui. Tout pour l’inquiéter et le faire plonger dans une psychose, justifiable ou non…

Ce roman fut agréable à lire, mais il n’y avait rien d’innovant, rien d’exceptionnel, mis à part la fin que j’ai trouvée intéressante.

jeudi 1 août 2013

Il babbo d'Ivan Macaux

224 pages
21 août 2013
Stock


« Le voilà qui arrive. “Il Babbo”. Il n’a rien d’italien, c’est ma mère qui l’est à moitié. C’est elle qui l’a surnommé ainsi pour nous. Avec l’accent, en tirant sur le “a”. J’aime le sobriquet. Aux heures claires, il sent le babillage et la bulle savonneuse. Aux heures sombres, il claque comme une sentence enfantine : “Pas beau !” »

Une semaine sur les routes de France, entre le Var et Paris, dans le sillage d’une vieille bagnole en bout de course. Il Babbo conduit. Sur le siège passager, son fils scrute le rétroviseur où défilent les souvenirs d’enfance, caprices et coups de poker de ce père au destin sinueux et spectaculaire. Qui est-il ce Babbo, cet homme jovial et interlope : idéaliste patenté ou escroc aux heures de bureau ? Et qui est vraiment ce narrateur ? Plus un adolescent, pas tout à fait un homme. Ce voyage, seul à seul, est un moment rare. Père et fils s’observent, se toisent, se cherchent. 
Le long des départementales, c’est le poids des silences et des non-dits que l’auteur convoie, et l’histoire d’une famille française, en creux, qu’il explore. Au fil des kilomètres, se croiseront l’Afrique et Barbara, Musclor et Stefan Zweig, des généraux soviétiques chez Tati, Lee Harvey Oswald et le porno.



Lu  il y a près de 2 mois, j’ai un souci : j’ai déjà oublié beaucoup de ce livre… Je sais que je l’avais trouvé pas mal, mais qu’il n’y avait rien d’exceptionnel dedans. Le narrateur part en voyage avec son père, « Il babbo », et se font la route en voiture du Var à Paris. Et le fils va se remémorer bien des choses de son enfance et de sa relation avec le paternel.
Je me souviens que l’histoire était agréable, bien que j’aie décroché plusieurs fois car elle ne m’intéressait pas plus que ça, mais c’était quand même bien écrit. Je pense juste que ce n’était pas mon style de roman. J’avais apprécié le rythme qui était donné tout le long mais, paradoxalement, avais été un peu saoulée du rythme saccadé des phrases. C’était un style qu’il a rendu trop répétitif et ça a beaucoup ralenti ma lecture. A cause de ça, j’ai peiné à entrer dans l’histoire.

Cela doit venir de moi, mais je dois être passée à côté d’un roman bien… Mais je ne le déconseillerais pas pour autant !