lundi 26 août 2013

Les Larmes Rouges de Georgia Caldera

564 pages
1er novembre 2011
Editions du Chat Noir


« Le temps n’est rien…
Il est des histoires qui traversent les siècles… »

Après une tentative désespérée pour en finir avec la vie, Cornélia, 19 ans, plus fragile que jamais, est assaillie de visions et de cauchemars de plus en plus prenants et angoissants.
Elle se retrouve alors plongée dans un univers sombre et déroutant, où le songe se confond à s’y méprendre avec la réalité.
Peu à peu, elle perd pied…
Mais, la raison l’a-t-elle vraiment quittée ? Ces phénomènes étranges ne pourraient-ils pas avoir un lien quelconque avec l’arrivée de ce mystérieux personnage dans sa vie ? Cet homme qui, pourtant, prétend l’avoir sauvée, mais dont le comportement est si singulier qu’il en devient suspect… Et pourquoi diable ce regard, à l’éclat sans pareil, la terrorise-t-il autant qu’il la subjugue ?!


Alors, ceux qui me connaissent savent très bien que le genre Bit-Lit n’est pas du tout mon truc. C’est pour dire, je n’ai lu que Alexia quand nous étions morts il y a un an de cela. Non non, je ne me suis toujours pas attelée à la saga Twilight ! Alors mon avis peut ne pas être totalement pris en compte, mais je pense n’être pas loin de l’avis général en disant que Les Larmes Rouges est un petit bijou. J’aime bien les vampires, mais ces dernières années, on en est entouré à toutes les sauces, alors j’évite un peu ces lectures. Mais là où j’ai senti que je ne pouvais pas passer à côté de ce roman, c’est par la couverture magnifique qui m’a interpellée de suite. C’est fascinant, très esthétique, très soigné, très beau… Je suis de suite tombée amoureuse de l’image. Et elle m’a hantée pendant un an. Un an que je suis en possession de ce tome 1, qu’il prône dans ma bibliothèque. Mais lire près de 600 pages sur ce thème, il fallait que je m’accroche… Et, dans le cadre d’un challenge sur un forum, on m’a désigné ce livre à lire pour le mois de juillet… Vu qu’en ce moment j’ai du mal à intégrer des livres de ma propriété entre deux livres que je reçois ou que l’on me prête, j’étais profondément heureuse que cela tombe sur ce roman-là. Et j’ai bel et bien compris tout ce que j’ai lu sur le web, et je suis entièrement d’accord avec les avis.

Ce livre est magnifique, il renferme un charme énorme, des descriptions gothiques, des scènes monstrueuses et jubilatoires, alors qu’au début l’on penserait lire un roman sombre mais pas aussi complexe, calculé…  Je n’ai pas l’habitude de dire ça mais c’est un coup de maître que l’auteure a réalisé là. Et je vous assure que je pèse mes mots. J’ai dévoré toutes ces pages en moins d’une semaine ! Je ne suis pas partie avec des a priori mais j’avoue que les avis positifs n’entrevoyaient qu’un excellent moment de lecture.

Les deux personnages principaux, Henri et Cornélia, je les aime, je les adore, ils sont complexes mais pas trop, réfléchis mais spontanés, on connaît leurs pensées, ils ne font pas semblants de s’aimer, se détester… Enfin ce n’est pas du tout le style d’amour que l’on rencontre de plus en plus souvent dans les livres écrits de nos jours. Leur amour n’est pas impossible, mais il y a un passé tellement lourd que tout ne peut pas arriver en un claquement de doigts.

L’auteure nous insère dès la première page dans son univers trouble et glauque : l’héroïne cherche à se donner la mort, elle se jettera du haut d’un pont, mais sera repêchée par un homme et on lui trouvera des marques aux poignets. Or Cornélia n’a jamais cherché à se couper les veines… S’ensuivront un déménagement près d’une bâtisse surprenante et inquiétante, des rêves effrayants, des scarifications qui apparaissent/disparaissent, une voix qui ne cesse de s’insinuer dans la tête de Cornélia… Elle a de quoi devenir folle…

Je tire mon chapeau à Georgia Caldera, que je dois rencontrer lors du prochain Salon du Livre du Paris pour le tome 2, car elle a écrit là un de mes plus gros coups de cœur depuis que je me suis remise à lire. Je pourrais encore en écrire des tonnes tellement ce livre m’inspire… Mais je mettrai juste un avertissement : Attention aux âmes sensibles… Il y a plusieurs scènes très bien décrites, trop bien même car on s’y croirait vraiment, et ces scènes sont très gore. Ce livre est bien un vrai bijou, mais à ne pas mettre entre toutes les mains !


 Le roman est réédité chez J'ai Lu. Sortie le 18 septembre 2013. Nouvelle couverture : 




Petite bande-annonce de mise en bouche :



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