vendredi 22 août 2014

L'Eté des lucioles de Gilles Paris

221 pages
23 janvier 2014
Editions Héloïse d'Ormesson


" J’ai deux mamans et un papa qui ne veut pas grandir. " Ainsi commence l’histoire de Victor, qui vient d’arriver dans la villégiature familiale du Cap-Martin.

Cet été caniculaire s’annonce sous le signe de l’étrange avec une invasion de lucioles, des pluies sèches et des orages aussi soudains que violents. Du haut de ses neuf ans, Victor a quelques certitudes.

C’est parce que François n’ouvre pas son courrier qui s’amoncelle dans un placard que ses parents ne vivent plus ensemble. C’est parce que Claire et Pilar adorent regarder des mélos tout en mangeant du pop-corn qu’elles sont heureuses ensemble.
Et c’est parce que les adultes n’aiment pas descendre les poubelles au local peint en vert qu’il a rencontré son meilleur ami Gaspard. Pourtant, de nombreuses questions restent sans réponse. 
Pourquoi François refuse-t-il de grandir ? Pourquoi Alicia, son aînée, fugue-t-elle sans arrêt ? Qui était Félicité, la sœur de son père dont on ne parle jamais ? 
Sur l’étroit chemin des douaniers qui surplombe la côte et relie Cap-Martin à Monaco, Victor rencontrera deux jumeaux, Tom et Nathan, qui lui ouvriront les portes d’un monde imaginaire et feront émerger des secrets de famille trop longtemps ensevelis. 
Gilles brosse les de personnages attachants – une ado nonchalante, une maman libraire, un père-enfant – et décrit avec tendresse l’univers poétique du petit Victor. Un roman d’apprentissage sensible et drôle.



L’Été des lucioles fait penser à un beau petit conte. C’est le premier roman de Gilles Paris que j’ai eu l’occasion de lire. Au Pays des Kangourous devrait bientôt suivre dans mon planning, car j’ai lu qu’il était bien meilleur que ce livre-là.

Il faut avoir en soi une âme d’enfant prête à ressurgir pour lire ce roman. Généralement, je n’ai pas de mal à apprécier ce style de narration (un enfant de 9 ans qui raconte), mais cette fois je n’ai pas ressenti grand-chose en lisant ces pages… L’écriture est pourtant belle, mais la contenance des trois-quarts du livre m’a refroidie petit à petit. Je n’ai pas réussi à adhérer à la narration. Un enfant de 9 ans qui parle aussi bien, je ne l’ai pas trouvé plausible (je sais je ne suis pas indulgente) et je me suis très souvent ennuyée, jusqu’aux 40 dernières pages où tout s’imbrique. Là, ce qui a été lu avant devient intéressant ! Mais attendre que le narrateur parle de sa vie, son quotidien, avec un rythme que j’ai trouvé très « plat », je trouve cela bien dommage… Peut-être n’étais-je pas dans de bonnes conditions pour lire une histoire d’enfants, ou peut-être attendais-je un peu plus de rythme comme il a été beaucoup plébiscité par les adultes…

Je ne garderai pas un très grand souvenir de cette histoire, mais uniquement de ce dénouement que j’ai vraiment beaucoup aimé. Cela étant, il est clair que c’est un roman d’apprentissage. Mignonnet.


Ce livre fait l'objet d'une lecture commune avec ma partenaire de blog.
L'avis d'Anne Sophie se trouve ici => L’Été des lucioles