jeudi 1 août 2013

Il babbo d'Ivan Macaux

224 pages
21 août 2013
Stock


« Le voilà qui arrive. “Il Babbo”. Il n’a rien d’italien, c’est ma mère qui l’est à moitié. C’est elle qui l’a surnommé ainsi pour nous. Avec l’accent, en tirant sur le “a”. J’aime le sobriquet. Aux heures claires, il sent le babillage et la bulle savonneuse. Aux heures sombres, il claque comme une sentence enfantine : “Pas beau !” »

Une semaine sur les routes de France, entre le Var et Paris, dans le sillage d’une vieille bagnole en bout de course. Il Babbo conduit. Sur le siège passager, son fils scrute le rétroviseur où défilent les souvenirs d’enfance, caprices et coups de poker de ce père au destin sinueux et spectaculaire. Qui est-il ce Babbo, cet homme jovial et interlope : idéaliste patenté ou escroc aux heures de bureau ? Et qui est vraiment ce narrateur ? Plus un adolescent, pas tout à fait un homme. Ce voyage, seul à seul, est un moment rare. Père et fils s’observent, se toisent, se cherchent. 
Le long des départementales, c’est le poids des silences et des non-dits que l’auteur convoie, et l’histoire d’une famille française, en creux, qu’il explore. Au fil des kilomètres, se croiseront l’Afrique et Barbara, Musclor et Stefan Zweig, des généraux soviétiques chez Tati, Lee Harvey Oswald et le porno.



Lu  il y a près de 2 mois, j’ai un souci : j’ai déjà oublié beaucoup de ce livre… Je sais que je l’avais trouvé pas mal, mais qu’il n’y avait rien d’exceptionnel dedans. Le narrateur part en voyage avec son père, « Il babbo », et se font la route en voiture du Var à Paris. Et le fils va se remémorer bien des choses de son enfance et de sa relation avec le paternel.
Je me souviens que l’histoire était agréable, bien que j’aie décroché plusieurs fois car elle ne m’intéressait pas plus que ça, mais c’était quand même bien écrit. Je pense juste que ce n’était pas mon style de roman. J’avais apprécié le rythme qui était donné tout le long mais, paradoxalement, avais été un peu saoulée du rythme saccadé des phrases. C’était un style qu’il a rendu trop répétitif et ça a beaucoup ralenti ma lecture. A cause de ça, j’ai peiné à entrer dans l’histoire.

Cela doit venir de moi, mais je dois être passée à côté d’un roman bien… Mais je ne le déconseillerais pas pour autant ! 

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