Le Journal de Carrie (T1) de Candace Bushnell

448 pages

5 mai 2010

Albin Michel

Découvrez Carrie, ado dans une banlieue du Connecticut, rebelle rêvant du grand amour et de devenir un écrivain célèbre. Lorsque le ténébreux Sebastian débarque dans leur lycée, toutes les filles ont la tête qui tourne. Carrie aussi. Intriguant et imprévisible, Sebastian craque pour cette fille sexy aux bottes blanches et à l'humour ravageur. Mais rien ne se passe comme prévu et, après son diplôme de fin d'année, Carrie décide d'essayer de réaliser son rêve : partir à la conquête de la Grosse Pomme, où se déroulera le tome 2 de ses aventures de jeunesse.

Les fans de la série vont enfin découvrir comment Carrie la petite provinciale s'est muée en Carrie Bradshaw la célèbre chroniqueuse new yorkaise à la plume acérée, l'environnement dans lequel elle a grandi, ses premières amitiés, comment elle a découvert sa vocation, etc.

J’ai eu tendance à vouloir comparer Le Journal de Carrie avec les romans de Sophie Kinsella. De suite, je préfère prévenir que ce sont au final deux styles complètement différents. On penserait à du « girly » pur, alors qu’en fait on est plus dans la fin d’adolescence de Carrie, avec des amis et des amours certes, mais on découvre plutôt la naissance de la célèbre chroniqueuse de la série Sex and the City. Donc, si vous cherchez un vrai chick-litt avec les pointes de rigolades qu’il faut, ce livre ne vous conviendra pas. Mais si vous êtes fan de la série et que vous souhaitez plus que tout connaître l’héroïne à ses débuts, ce livre vaut le coup ! Il est très agréable à lire, comprenant plein de moments sympathiques. Et si vous avez tendance à regarder les dernières lignes d’un roman, cette fois-ci évitez-le ! Les tous derniers mots m’ont procuré un réel plaisir et, depuis, je sais où le tome 2 va nous mener et j’ai hâte de l’avoir entre les mains ! Car oui oui ouiiii je suis fan de Sex and the City !

Candace Bushnell a su retrouver le caractère et la personnalité de l’héroïne que l’on a découverte dans la série, et que l’on a suivie durant 6 saisons. Ce n’est pas omniprésent, mais on la reconnaît quand même. Et ce qui peut être drôle, c’est de réellement s’imaginer Sarah Jessica Parker plus jeune, dans ce rôle de future jeune femme voulant conquérir le monde et réaliser son rêve : devenir écrivain.

J’aimerais bien que l’auteure se lance dans l’écriture d’un autre jet de Sex and the City, car j’avais été frustrée du petit bouquin qu’elle avait sorti (devenu source d’inspiration pour le réalisateur de la série).