230 pages
1er mai 2012
Les 2 encres
Lorsqu’un corps sans vie est retrouvé à Rouen, au pied du pont Flaubert, le commandant de police Marius Korda est persuadé d’une chose : il a déjà croisé la victime lorsqu’il était en compagnie de son meilleur ami, Hippolyte Delyon. Alors que l’enquête n’en est qu’à ses balbutiements, un nouveau meurtre est commis et les deux amis se rendent compte que le passé des victimes est lié au leur.
Peu à l’aise dans cette affaire, Marius n’hésite pas à mandater Hippolyte pour mener des investigations non officielles. Mais le résultat de ces dernières pose un véritable problème : celui par qui les crimes sont perpétrés semble être la première victime de cette série de meurtres…
Je suis
agréablement surprise par la fluidité du texte. La narration est très bien
construite, Les personnages sont suffisamment creusés pour qu'ils apportent de
l'intérêt à l'intrigue. En ce qui me concerne, j'aime tout particulièrement les
romans qui ne font pas 300-400 pages, j'ai tendance à me perdre dedans et je
finis tôt ou tard par survoler des passages de descriptions. Avec Nostalgie, quand tu nous tues, je n'ai
pas eu ce problème. L'intérêt ne faillit pas, chaque chapitre montre qu'il est
important pour la suite, et l'on comprend rapidement que l'on ne va pas se
perdre dans le passé des protagonistes. Il y est décrit juste ce qu'il faut. Et
cela me convient très bien. Rodolphe va à l'essentiel, avec 2 hommes au
caractère bien travaillé, et d'autres personnages qui s'ajoutent au fil de
l'intrigue et qui apportent de l'eau au moulin.
Sous fond
d'un pseudo copainsdavant.com, une personne tue des anciens camarades de lycée.
L'auteur a très bien su garder le mystère jusqu'au bout et j'avais pensé à une
autre personne que le meurtrier annoncé. Je n'ai trouvé aucune incohérence (et
quand un livre est court, je fais très attention à ça ; quand un livre est
gros, l'auteur peut plus facilement noyer le poisson). C'est un livre qui, dans
son ensemble, m'a beaucoup plu. Bonne longueur, j'étais totalement happée.
Dernière
petite chose : le titre est sacrément bien trouvé et rien que pour ce choix
j'avais envie de savoir ce qu'il y avait derrière cette fameuse
"Nostalgie" !
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