120 pages
15 mars 2011
Editions du Riez
A la veille de l'hiver 2004, William Drum, ex-inspecteur de la police criminelle de Chicago, est exilé par ses supérieurs à Retrocity. Retrocity, la Cite déchue, fermée sur elle-même, que l'on tente de faire disparaitre des consciences depuis plus d'un demi-siècle.
A l'aide d'une machine à écrire trouvée dans son appartement, William se lance dans la rédaction de son journal de bord, et s'enfonce dans la ville.
Une ville hors du temps, que les citoyens ont depuis longtemps désertée.
Une ville où la mécanique remplace les organes humains.
Une ville malade et rongée par un étrange virus.
Une ville de laquelle on ne revient pas.
Ce livre sous forme de bande dessinée m'avait fait de l'œil il y a
quelques années, à sa sortie. Et aujourd'hui elle m'a été recommandée dans le
cadre de lectures du genre steampunk que je souhaitais découvrir.
Cette histoire, ces dessins appartiennent à un genre surréaliste, de
la science-fiction déjantée, et au fur et à mesure que j'ai avancé, je me suis
souvenu d'un film que j'avais drôlement apprécié et qui me le rappelait d'une
certaine façon : Dark City d'Alex
Proyas.
Toute personne à l'aise dans les domaines surnaturel/anticipation/étrange/lynchéen
se réjouira de cette incursion dans la vie de l'ex-flic William Drum exilé à
Retrocity. Il n'est pas bon de dévoiler l'histoire car elle est très courte, s'apparentant
à la forme d'une BD. Il vaut mieux que chacun l'apprécie à sa valeur, car elle
est courte mais intense.
L'univers dans lequel nous plongeons est glauque à souhait, décalé, les graphismes sont magnifiques et illustrent très bien les textes. C'est une très belle découverte et je conseille fortement ce livre.
J'aime bien ce genre de livre et je ne connaissais pas du tout! Je note je vais voir à le trouver par ici! ;)
RépondreSupprimerJe ne sais pas si on peut le trouver ailleurs que sur le site de la maison d'éditions maintenant...
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