mercredi 7 octobre 2015

Né un 16 avril de Virginie Salvé

212 pages
16 mai 2012
Books on Demand


Lucas ne naît pas sous les meilleurs hospices. Rapidement ses parents, que tout oppose, se découvrent une passion commune : se ruiner la vie mutuellement. Au milieu de tout ça, Lucas tente avec son frère Charly de se construire et de susciter leur attention, mais rien y fait.

Des rencontres peu fortuites dont il se serait bien dispensé lui attirent les pires ennuis. Mais Lucas dispose d'une arme redoutable : sa détermination. Il n'a qu'un seul objectif en tête. 
Le chemin sera long et parsemé d'embûches avant d'accéder à des jours meilleurs et en savourer toute la splendeur.



Je pense que n'importe quel lecteur peut facilement s'identifier à cette histoire à un moment ou à un autre.

Lucas n'est pas gâté par la vie. Il n'a pas le meilleur des héritages... Ses parents ne sont pas aimants, que ce soit l'un envers l'autre ou tous les deux envers leur fils. Il doit cheminer seul sans aucun soutien, il apprend à se dépêtrer des situations difficiles seul ou grâce à sa compagne Julia, après avoir rencontré Sandrine et fait de mauvais choix. Mais comme on le dit, la roue tourne. Le malheur et la malchance finiront bien par s'en aller un jour...

Virginie Salvé peint ici une vie semée d'embûches, un homme blessé par l'amour sous toutes ses formes, mais qui doit se reprendre en mains pour ne pas sombrer et finir comme son père. Le ton est doux, sarcastique, bien amené. Cela rend les personnages réels, sensibles, attachants pour certains.

Il m'a été facile de me mettre dans la peau de Julia, d'espoirs en désillusions... Mais la vie donne des leçons, et il faut saisir les opportunités quand elles s'offrent à nous. Pardonner aussi devient très important pour avancer. Et c'est ce que ce livre nous démontre.

Beau premier roman ! Je lirai avec plaisir les suivants ! 


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