vendredi 15 janvier 2016

La Ligne Verte de Stephen King

506 pages
Mars-août 1996 (1ère parution en 6 épisodes)
J'ai lu



Octobre 1932, pénitencier d'État, Cold Mountain, Louisiane. Le bloc E, celui des condamnés à mort, reçoit un nouveau pensionnaire: John Caffey rejoint ceux qui attendent de franchir la ligne verte pour rencontrer la chaise électrique, Miss Cent Mille Volts. Mais Caffey n'est pas comme les autres. D'accord, on l'a retrouvé auprès des cadavres ensanglantés de deux petites filles, mais il est étrangement absent. Jusqu'au jour où Paul, le gardien-chef, tombe malade et alors une terrible vérité semble s'esquisser. Qui est ce prétendu meurtrier aux pouvoirs étranges? Qui dresse Mister Jingles, l'étrange souris, bien trop intelligente? Quand Paul commence à répondre à ces questions, il sent que personne dans le bloc E ne sortira indemne de la rencontre avec John Caffey.


J'ai vu le film à sa sortie en salles et j'avais été bouleversée. Ce livre aura eu le même effet sur moi. J'ai rarement autant aimé un Stephen King, pour en avoir lu une bonne dizaine.

Cette histoire prend nos nerfs à vif. Elle est très dure et très émouvante à la fois. On ne peut être insensible à pareil récit. Je me demande souvent comme l'auteur arrive à écrire autant de choses en si peu de temps, et toujours plaire à son public.

Stephen King est quelqu'un d'unique, et ce livre me l'a encore montré. Je ne pensais pas autant l'aimer. Les personnages sont attachants, détestables, voire exécrables pour certains, mais ils sont tous inoubliables. Ils m'ont marquée, chacun à leur manière. Je me souvenais bien des acteurs dans leurs rôles respectifs en lisant les pages, et cela a donné une dimension que tous n'auraient pas appréciée (certains préfèrent se créer une image des personnages), mais que j'ai préférée.

La relation entre Paul et John Caffey, notre "don de Dieu" est unique et particulière. Magnifique en tous points. Mais je ne suis pas objective, tellement j'ai adoré ce livre et que chaque page m'a transportée dans cet univers d'horreur, de tristesse et de (dés)espoir.


Ce livre va devenir mon livre de chevet à coup sûr. J'en suis encore bouleversée en écrivant ces quelques lignes. Mais attention, les scènes concernant la chaise électrique sont très imagées et très perturbantes. J'en ai fait d'assez mauvais rêves...

2 commentaires:

  1. Je connais le film quasi par coeur comme je te disais, j'ai peur que ça gâche ma lecture...

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  2. Je l'ai lu avant de regarder le film.
    Un Stephen King que je n'attendais pas. Un très bon roman !

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