vendredi 21 février 2014

Le Tombeau du Phénix de François-Xavier Cerniac

384 pages
15 novembre 2012
Pocket



Paris, décembre 2008, une explosion spectaculaire vient d'avoir lieu à l'hôpital de la Pitié Salpétrière. Le Phénix, tueur en série, vient de s'échapper. Quelques heures plus tard le Petit Musée Dali vole en éclat faisant une victime, Denis Carpanon. Déjà d'autres meurtres s enchaînent et résonnent comme une sombre vengeance du Phénix. L'enquête du Commandant Pérez est rapidement menée et une chasse à l'homme s'engage alors... Persuadée que la police fait fausse route, l'épouse de la victime, Estelle Carpanon, va se battre pour faire éclater la vérité au grand jour. 

« L'univers des carrières et un tueur en fin de vie, qui s'évade pour assouvir sa vengeance. Un thriller original qui sort des sentiers battus. » L'avis de Didier van Cauwelaert, Président du Jury : « Machiavelique et lumineux ! Un vrai sang neuf dans la noirceur »



Le Tombeau du Phénix est une agréable découverte. Comme beaucoup, j’ai d’emblée pensé au phénomène répétitif des tueurs en série, mais je l’ai choisi entre autres pour ça, car c’est un thème que j’apprécie plutôt bien. Et je suis allée d’étonnements en étonnements. L’entrée en matière est très bien écrite, elle donne très envie d’en savoir plus. C’est déjà un pari gagné pour beaucoup de lecteurs dans ce cas, donner cette envie de toujours en savoir plus. Et, comme dans les romans de ce genre, il y a l’avancée, des personnes qui se dévoilent au fil des pages, des tueurs présumés, et l’on va de surprise en surprise.

J’ai trouvé ce roman très intéressant, très bien ficelé, avec des personnages tout à fait comme nous tous, ce qui peut les rendre vulnérable comme on a pu l’être. J’ai beaucoup aimé ce revirement de situation, et pour une des rares fois, je n’ai pas trop cherché qui était derrière tout ça. J’ai apprécié ce que je lisais.

Le tout petit bémol que je tiens tout de même à mentionner (pour avoir l’habitude en correction) est la longueur de certains paragraphes. Dans l’édition Pocket, on obtient une page, deux pages sans retour à la ligne. Et psychologiquement cela fait lourd à porter dans un récit. Une meilleure aération à certains moments aurait été bienvenue.

Mais à part ça, François-Xavier Cerniac a fait une belle incursion dans le monde du Polar. Je lui souhaite une belle réussite.

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