320 pages
26 février 2014
JC Lattès
Lorsqu’un brillant avocat new-yorkais disparaît du jour au lendemain, sa fille Julia n’a aucune idée d’où il peut être. Jusqu’à ce que, quatre ans plus tard, elle trouve une ancienne lettre d’amour écrite par son père à une jeune fille de son village natal, en Birmanie.
Déterminée à résoudre le mystère, Julia décide de se rendre sur place. Elle va y découvrir le saisissant passé de celui qu’elle croyait si bien connaître, une bouleversante histoire d’amour mise à l’épreuve par bien des obstacles.
Ce roman fut
une agréable surprise. Je ne savais pas trop à quoi m’attendre, mais je ne suis
pas déçue. Certes l’histoire racontée ici est douce, exprimée avec les
sentiments et le cœur. L’action n’est pas la préoccupation principale de l’auteur.
Il cherche surtout à nous émouvoir sur un personnage qui a perdu la vue enfant
et a appris à se diriger grâce à ses autres sens, et finit par distinguer un
bruit particulier, d’une certaine constance : les battements de cœur. Il
peut deviner les sentiments, découvre l’empathie, et tous ces passages sont
racontés d’une façon prenante, attendrissante, douce…
Cet enfant
devenu homme découvrira la vie à travers ses sens, les émois, l’amour… Il aura
des réflexions posées, cherchera à donner un sens aux années à venir. Et il se
rendra compte que la cécité aura apporté beaucoup plus de choses à son esprit
et son corps que la vue qu’ il aurait pourtant eu tendance à regretter.
Ce livre reflète l’amour de soi et des autres, la compréhension, le pardon, l’humilité et tant d’autres choses. A savourer.
Je le note avec une petite réserve, mais je pense que ça peut être une très belle lecture
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