lundi 14 avril 2014

Une collection de trésors minuscules de Caroline Vermalle

271 pages
13 mars 2014
Belfond


La trentaine séduisante, Frédéric Solis est un brillant avocat qui collectionne les succès et les tableaux impressionnistes. Son assistante, Pétronille, n’a d’yeux que pour lui mais il ne la voit pas, tout à son ambition et à son appétit de collectionneur… jusqu’au jour où un notaire lui annonce qu’il a fait un mystérieux héritage. Persuadé d’avoir touché le jackpot, Frédéric tombe de haut lorsqu’il découvre que son legs consiste en quelques tickets de métro et en une étrange carte aux trésors. Et puis la chance tourne. Quelques mauvaises affaires, et le voilà acculé : ses clients disparaissent et ses biens sont saisis. Il ne lui reste plus qu’à suivre la trace de l’étrange héritage, tandis que dans l’ombre Pétronille fait tout pour l’aider. De rencontre en rencontre et de surprise en surprise, le jeu de piste légué par un défunt bienveillant lui permettra de regarder, enfin, la vie au fond des yeux. 

Quand un flirt avec la dérive se transforme en aventure trépidante et savoureuse, généreuse et… amoureuse.


Ceci est le deuxième roman que je lis de Caroline Vermalle, après Sixtine que j’avais trouvé original et intéressant. Ici c’est un tout autre domaine. On entre dans une histoire douce et romantique. Elle est assez originale, l’écriture est fluide et agréable, on se prend dans ce récit et ça se lit à une vitesse ! J’ai plus facilement adhéré à ce roman qu’à celui de Sixtine, soit dit en passant.

L’environnement de la peinture est fortement présent sans alourdir l’écrit. Par contre, en lisant le résumé, je m’étais fait une tout autre idée de ce qui allait se passer. J’ai finalement été étonnée du chemin que les personnages prenaient. Cela m’a un peu perturbée, mais j’ai tiré des conclusions trop hâtives. Mea culpa ! Le tout reste une belle histoire d’amour familial, et non pas une histoire d’amour entre un homme et une femme comme je l’avais imaginé. Ce roman est parsemé d’ingrédients savoureux. Les personnages ne sont pas caricaturaux, je n’ai rien rencontré de très « cliché » et j’ai pris plaisir à m’aventurer dans cette énigme.

Le message qui est transmis pourrait être :
Il ne faut pas s’arrêter au superflu, aux idées reçues et aux premières impressions. Il faut apprendre à connaître, à savourer, à aimer la vie et ce qu’elle peut nous offrir.

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