Résumé :
Réduire au maximum son empreinte environnementale. C'est le défi de Colin Beavan. Pas facile quand on vit en plein coeur de Manhattan avec femme et enfant, au 9e étage d'un building. Pourtant, pendant un an, ce sera sans ascenseur, sans réfrigérateur, sans climatiseur ni voiture ! À l'heure de la surconsommation, le défi relève presque de l'impossible. Le compte à rebours est enclenché...
Mon avis :
Au départ je ne savais pas trop dans quoi je me lançais. J’avais juste lu la quatrième de couverture. Et maintenant je suis partie faire un tour sur le blog de Colin Beavan. Car cet homme s’est lancé dans un défi que l’on pourrait qualifier de « fou » : réduire au maximum son empreinte environnementale. Il s’est donné un an pour y arriver et a mis régulièrement son blog à jour en racontant ses boires et déboires.
Sa femme a accepté de le suivre, mais elle a eu des moments
où elle a eu besoin « d’extérioriser », car vivre sans télé
(télé-réalité surtout), sans shopping et surtout sans café, c’était à la limite
de l’impossible… Quant à sa fille, elle a vite pris le pli et a préféré les
couches en coton ! Colin Beavan fut assez bien soutenu par ces dames, un
peu moins par le reste de leur famille…
Il commença son défi par l’élimination des transports polluants,
puis par manger des produits selon certaines spécificités (cultivés dans un
rayon de 400 kilomètres entre autres)… Il ne supprima pas tout en même temps
mais fit une chose après l’autre, la dernière étant de couper l’électricité. Il
aura eu beaucoup de difficultés à pallier à certains problèmes (maintenir les
légumes plusieurs jours sans qu’ils s’abîment à cause de la chaleur, tout comme
le lait (plus de frigo)…) et se sera rendu compte que certains conforts sont
quand même nécessaires.
Il est intéressant de lire la fin pour savoir comment s’est
terminé ce défi, et s’il a gardé des habitudes. Je n’en parlerai donc pas ici.
J’ai beaucoup aimé lire cette expérience, qui est très
intéressante. Il s’est de plus très bien documenté. On voit qu’il n’a pas pris
ça à la légère (bien qu’il ait souvent regretté de s’être lancé dans ce projet)
et il sera par la suite dans les journaux, les émissions pour parler de cette
expérience.
Ce livre est très instructif, même si l’on connait déjà
beaucoup de choses au sujet de l’environnement. J’aurais néanmoins un tout
petit regret : qu’il n’ait pas plus parlé de son expérience à lui.
Son blog : http://noimpactman.typepad.com/
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire