mardi 10 juillet 2012

Alexia quand nous étions morts de Francesc Miralles


Résumé :
C’est l’histoire de Christian, un jeune Espagnol de 17 ans qui, en perdant son frère jumeau, a perdu le goût de vivre. La seule chose qu’il aime encore : errer dans les cimetières comme une âme en peine, de la musique classique plein les oreilles, en lisant les grands Romantiques. Jusqu’au jour où il entend un chant étrange, comme venu d’outre-tombe, un chant féminin qui le touche au plus profond de son être. Un chant... ou peut-être un rêve ? Deux mois plus tard, il la rencontre enfin. Alexia. Un seul regard et, pour la seconde fois, sa vie bascule.

Mon avis :
J’ai refermé le livre à contre-cœur ! C’est tellement rare ce sentiment chez moi ! Je suis toute retournée par cette histoire… C’est un gros coup de cœur !

Je ne suis pas du tout une habituée de la Bit-Lit. En effet,  je crois que le seul bouquin que j’ai lu dans ce genre est le tome 1 de « La Communauté du Sud » de Charlaine Harris. J’ai d’abord été intriguée par la tranche violette. J’avais l’impression d’un gadget inutile qui pouvait donner l’envie aux gens d’acheter le livre. Autant vous dire que je me suis bien trompée… Cette tranche prend tout son sens, la couleur violette étant très présente dans l’histoire.



J’ai envie de parler d’abord de la forme avant le fond. Quand j’ai ouvert ce livre, j’ai béni l’éditeur : l’écriture est aérée, la mise en page nickel, et les chapitres (là c’est merci à l’auteur) sont courts. Ca m’a fait du bien de lire ce livre avec cette mise en page ! Ca faisait longtemps que ça ne m’était pas arrivé !

Venons-en au fond. Ok les chapitres sont courts. Mais ce qui est bien là-dedans c’est que l’on obtient l’essentiel. Oui Monsieur Miralles ne cherche pas à broder autour de son histoire, tous ses chapitres sont une découverte supplémentaire, un petit bonheur de plus de lecture.
On est tout de suite mis dans le bain, il n’y a aucun chichi. On entre rapidement dans une atmosphère particulière. C’est assez glauque, avec une touche vampiresque, mais il est question ici de surmonter la mort en l’affrontant de face, en l’apprivoisement quasi-quotidiennement. Jusqu’au point de l’aimer et de la désirer. Et sur fond de mort, naîtra une histoire d’amour puis de vengeance. Rien qu’à écrire ces lignes j’ai déjà envie de le relire… Je crois que ça ne m’est jamais arrivé. Selon moi, cela vient du fait que l’histoire m’a enivrée, je n’ai pas l’habitude de lire ce style, et tout y est simple. Il n’y a pas à se creuser la tête, la narration n’est pas lourde.
J’ai souvent lu que c’était plutôt une lecture appréciée des ados… J’ai 33 ans et j’ai aimé… Heureusement j’ai lu aussi que je n’étais pas la seule adulte… Alors, peut-être que j’ai encore une part en moi qui n’a pas cherché à mûrir, à suivre la majeure partie de la maman que je suis.
Le personnage principal est le narrateur, sa personnalité est donc décortiquée, mais en ce qui concerne les autres… Ce sont des apparitions… On nous en dit, mais juste ce qu’il faut pour laisser planer le mystère… Je me suis demandé, par exemple, pourquoi la bande n’avait pas donné signe de vie à Christian pendant 1 mois… Et, sauf erreur de ma part, on n’a pas la réponse… Cette histoire d’amour et de mort m’a obnubilée aussi… Je ne pouvais pas couper ma lecture plus d’une nuit. Il a fallu que je le lise en 2 jours, malheureusement pour moi… Je sais qu’il y a une suite, mais j’ai souvent peur des suites quand j’ai adoré le premier volume…

En tout cas, si vous aimez les intrigues sous fond gothique, dérangeant, sombre, inquiétant et romantique, plongez dedans. Vous me raconterez vos impressions…


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