144 Pages
Editions Valentina
05 Mars 2012
Tout crime doit être puni. Le châtiment le plus terrible n’est pas nécessairement la mort.
Mathias Crugeur, écrivain à succès, l’apprendra à ses dépens.
Les ténèbres vont le prendre pour cible. Elles vont tenter de l’effrayer, de le rendre fou, de le briser, et ce, dans le but de l’annihiler. La vengeance est écrite en lettres de sang et il n’existe aucun moyen d’en réchapper lorsque le diable en personne vous poursuit.
Les secrets sont cachés dans l’Histoire, la malédiction est implacable.
Ce roman machiavélique regorge de sorcellerie et d’entités en tout genre. L’ambiance inquiétante fera remonter vos angoisses les plus anciennes.
« Vous ne pouvez pas vous enfuir, où que vous soyez, la chose vous rattrapera. »
Que
pensez-vous de la couverture ? Moi elle m’a fait craquer. Et du titre du
roman ? C’est d’abord avec ça que j’ai eu envie de le lire.
Je trouve
que ces deux éléments doivent bien coller au roman. Je me fie souvent à ça au
début. Mon œil est facilement attiré, puis je lis la quatrième de couverture
pour savoir si j’ai eu raison de m’y intéresser. Ici, le petit résumé, qui
suggère plus qu’il ne dit, sied parfaitement à ce que l’on trouve à l’intérieur.
Le fond et la forme vont très bien ensemble. Ce qui fait que j’ai eu ce à quoi
je m’attendais. Même au-delà. Je ne pensais pas que sa plume serait aussi
parfaite (à mon goût). Pourtant, quand j’ai commencé ma lecture, j’ai eu un peu
peur de m’endormir dessus, car j’avoue que les récits sans dialogue ont parfois
du mal à me tenir éveillée (même si l’histoire est bonne). Je n’ai pas eu le
temps de me poser la question deux fois ! J’ai été très vite impressionnée
par ce que j’étais en train de lire. Puis j’eus peur de voir des clichés ou du
déjà-vu dans des films fantastico-horreur… Mais pas du tout, et cela m’a
vraiment épatée ! J’ai eu une période où je lisais et regardais beaucoup
de ce genre. Et là j’avais l’impression d’entrer dans un univers bien propre à
l’auteure. Elle m’a fait frissonner d’horreur, avec ses mots, ses phrases si
bien écrites que l’on s’y croirait vraiment. J’ai même fini par jubiler car au
fur et à mesure de l’histoire j’avais le sentiment que je transposais moi-même
mes idées les plus folles, les plus horribles et les plus tordues qui soient !
C’était vraiment une impression étrange…
Christine
Casuso a du talent dans sa façon de décrire les situations. On est de suite
happé puis choqué par ce que l’on lit, car c’est extrêmement bien décortiqué.
Elle ne prend aucune pincette et nous enfonce réellement dans les ténèbres avec
Mathias, le personnage qui plonge dans l’enfer malgré lui.
Pour ce qui
est des personnages, même si les principaux ne sont que deux, Mathias et
Madeleine, ils sont d’une importance capitale et leur personnalité est décrite
tout au long de l’histoire. Cela nous donne l’impression de vraiment les
connaître et même de compatir un tant soit peu au malheur que vivent à la fois
Madeleine, vengeant la mort de son fils, et Mathias, subissant trente ans plus
tard le châtiment du diable pour avoir tué son compagnon d’enfance Alban, fils
de Madeleine. Non vraiment, ce livre est excellent.
Avec la
couverture, le titre et la quatrième de couverture, je pensais savoir à quoi m’attendre
en ouvrant ce livre. C’était réellement peu par rapport à ce que mes yeux et
mon cerveau ont reçu au fil des pages ! Il n’est pas trop long, se passe
de descriptions inutiles, le style de romans que j’aime en somme. Un très bon
livre d’horreur, exactement comme je souhaitais lire un jour.
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