300 pages
13 septembre 2012
Fleuve Noir
Richard est un passionné de vieilleries. Il chine les vieux lecteurs radio, les boules de bowling usées, les chaises de cuisine en Formica… Alors que tout le monde cherche le neuf et le dernier cri, ce solitaire ne jure que part l’ancien et revend ses trouvailles dans sa petite boutique de Détroit. Jusqu’au jour où sa mère meurt, laissant derrière elle une maison pleine de souvenirs et de photos, qui vont remettre en cause bon nombre de certitudes concernant la vie de ses parents. Dans le même temps, Theresa, une déesse du vintage, pousse la porte de son magasin. Et visiblement, elle cherche bien plus qu’une bonne occasion…
La Boutique de la Seconde Chance est de
ces livres qui présentent beaucoup d’aspects de la vie nous permettant de nous
identifier aisément. Il est aussi de ces livres qui sont agréables sur le coup,
mais assez discutables au final et facilement oubliables pour certains
lecteurs.
Écrire un aussi bon roman que l’excellent
Cherche-Bonheur, c’était mission
(presque) impossible. Un coup de cœur pour tellement de gens, que réussir à
écrire un opus aussi fin, triste, parfait en tout point, était vraiment une
tâche difficile. Et j’imagine que nous avons été nombreux à nous le dire.
Ce roman est bien, avec une très bonne
narration, mais il paraît longuet, surtout pendant la première moitié.
Découvrir une vie de brocanteur, ça n’a rien de folichon. Il fallait donc bien
que Michael Zadoorian trouve un attrait à cette histoire. Et cette fois, il se
base sur les sentiments profonds que la plupart des gens rencontrent dans leur
quotidien : la perte d’une mère, le partage des biens matériels, les
émotions et conflits que cela peut procurer ; mais aussi LA rencontre que
l’on attendait depuis tellement longtemps que l’on n’y pensait même plus. Cette
rencontre qui va nous foutre une gifle, nous remettre d’aplomb, nous remettre
en question, et nous faire rechercher les vrais sens de la vie.
Cette histoire est somme toute
très simple et emplie de finesse et de légèreté. J’aime même envie de dire « on
aime ou on n’aime pas ». C’est vraiment un roman à part… Il faut aimer ce
décorticage des passages sur les successions, les brocantes, les objets que le
personnage chine sans arrêt. Mais si ce n’est pas le cas, ne pas hésiter à survoler
ces quelques passages que tout abandonner.
Je lirai le cherche bonheur à l'occasion :D
RépondreSupprimeroui bin voilà j'ai pensé tout pareil. j'ai bien aimé, mais à coté du Cherche-bonheur, y'a pas à tortiller...
RépondreSupprimerJ'ai énormément entendu parler du Cherche-bonheur... je commencerai donc forcément par ce dernier, je pense ^^
RépondreSupprimerJe ne connaissais pas du tout mais tu me donnes envie de le découvrir :D
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