445 pages
21 août 2013
Editions Actes Sud
Aux premiers jours de décembre, Carole regagne sa vallée
natale, dans le massif de la Vanoise, où son père, Curtil, lui a donné
rendez-vous. Elle retrouve son frère et sa soeur, restés depuis toujours dans
le village de leur enfance. Garde forestier, Philippe rêve de baliser un
sentier de randonnée suivant le chemin emprunté par Hannibal à travers les
Alpes. Gaby, la plus jeune, vit dans un bungalow où elle attend son homme, en
taule pour quelques mois, et élève une fille qui n'est pas la sienne. Dans le Val-des-Seuls,
il y a aussi le vieux Sam, pourvoyeur de souvenirs, le beau Jean, la Baronne et
ses chiens, le bar à Francky avec sa jolie serveuse...
Dans
le gîte qu'elle loue, à côté de la scierie, Carole se consacre à une traduction
sur la vie de Christo, l'artiste qui voile les choses pour mieux les révéler.
Les jours passent, qui pourraient lui permettre de renouer, avec Philippe et
Gaby un lien qui n'a rien d'évident : Gaby et Philippe se comprennent, se
ressemblent ; Carole est celle qui est partie, celle qui se pose trop de
questions. Entre eux, comme une ombre, cet incendie qui a naguère détruit leur
maison d'enfance et définitivement abîmé les poumons de Gaby. Décembre
s'écoule, le froid s'installe, la neige arrive... Curtil sera-t-il là pour Noël
?
Avec
une attention aussi intense que bienveillante, Claudie Gallay déchiffre les
non-dits du lien familial et éclaire la part d'absolu que chacun porte en soi.
Pénétrant comme une brume, doux comme un soleil d'hiver et imprévisible comme
un lac gelé, Une part de ciel est un roman d'atmosphère à la tendresse
fraternelle qui bâtit tranquillement, sur des mémoires apaisées, de possibles
futurs.
J’ai fini ma
lecture hier et j’en reste plus que mitigée… Autant Seule Venise a été un coup de cœur immédiat, autant Une part de ciel est son opposé ou
presque à mes yeux. Le rythme est beaucoup trop lent, j’ai eu du mal à rester
accrochée aux pages. Ce qui s’y passe est assez fade, il n’y a aucune once
d’action, seulement l’histoire de la maison en flamme qui revient par bribes et
qui maintient le lecteur dans sa lecture. Ce n’était pas inintéressant non
plus, mais le rythme donne de la lourdeur au texte alors que ce qui est raconté
est assez léger.
Carole, la
personne principale, la narratrice, raconte Tout
ce qu’elle fait dans une journée. C’est répétitif, c’est parfois lassant. Alors
on se surprend à survoler certains de ces moments pour ne pas avoir à
abandonner cette lecture.
Et pourtant
je n’ai pas détesté. Les personnages sont bien enveloppés, surtout Gaby, la sœur
de Carole, qui y apparaît comme une femme très attachante. Certains moments
sont tout de même intéressants. Mais là j’ai beaucoup trop de négatif qui en ressort
que je ne peux parler que de ça.
La lourdeur
de ces choses répétitives du quotidien, même agrémentées des thèmes bien ancrés
que sont l’attente et l’absence, ne font qu’accentuer l’ennui éprouvé du début
à la fin, même avec la meilleure volonté du monde. Et lire ce style pendant
plus de 400 pages, ce n’est vraiment pas évident… Autant j’avais apprécié cette
façon d’écrire dans Seule Venise, avec aussi les « Je dis » au lieu
de « dis-je » dans les dialogues, autant là ce fut proche de l’indigeste
tellement c’est trop.
Ce livre me donne juste envie de ne pas m’arrêter là et de lire ses précédents romans, qui seront sans doute meilleurs à mes yeux !
Il me tente pas mal ce livre :p
RépondreSupprimerpas pour moi :)
RépondreSupprimerJe pense que je m'ennuierais trop :)
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