samedi 23 avril 2016

Tueuses mais pas trop de Stéphanie Mesnier

240 pages
25 février 2015
Fayard


Qui n’a pas souffert de la présence, dans son entourage, d’un odieux personnage ? Supérieur hiérarchique pervers, belle-mère sadique, associé escroc… Comment se débarrasser de ces « encombrants », qui prennent plaisir à pourrir la vie de leur prochain, sans y perdre son âme et sa liberté ?

Quelques femmes - des esprits supérieurs et très inventifs - ont résolu la question. Réunies en une mystérieuse association, elles se consacrent aux cas extrêmes, dans un registre esthétique qui élève le crime au rang des beaux-arts.
Quand vous aurez fait leur connaissance, vous ne parlerez plus jamais de sexe faible.



Voici une lecture légère, agréable, drôle par moments, qui m'a personnellement permis de faire une pause après un roman très difficile émotionnellement. Ici est très bien dépeint notre société de consommation actuelle, et même si l'on ne connaît pas les abords de la haute société, on n'a aucun mal à comprendre la détresse de certaines femmes dans cette histoire. Notamment Camille, qui subit les lubies aristocratiques de sa belle-mère envers son propre fils. Elle aimerait tellement... tellement... ! Elle n'ose y penser mais un coup de pouce serait bienvenu. Elle tombe par hasard sur une ancienne grande amie, Rachel, qui a retrouvé le peps qu'elle avait perdu quelque temps avant. Le remède miracle ? LE CLUB. Nul ne sait de qui il est composé, ni à quoi il sert, mais il y a beaucoup de bruits qui circulent. Rachel propose la candidature de Camille à la présidente du Club, qui finit par être acceptée au sein de l'équipe. Le but est d'éliminer sans trace la fameuse belle-mère, pour faire revivre la belle Camille. Cette dernière accepte l'enjeu : pour que cela soit réalisable, il faut d'abord qu'elle tue quelqu'un d'"encombrant" pour un autre membre du Club, et ensuite quelqu'un s'occupera de son "Encombrant" à elle. Et cela ne sera pas une mince affaire : elle doit tuer le King du journal de 20h...

Toute l'intrigue est d'un rythme constant, mais j'ai été surprise d'arriver à la fin sans que l'on nous parle de l'élimination de la belle-mère en question, alors que beaucoup de pages tournent autour de ce problème qui tue Camille à petit feu. Mais non, Stéphanie Mesnier ne nous parle absolument pas de cela, tout est axé sur l'entrée de Camille dans la bande et le meurtre du roi de l'info à élaborer. Du coup, je suis restée sur ma faim... Je n'ai pas trop compris pourquoi avancer un tel sujet et ne pas l'approfondir.


Selon moi, ce roman est une agréable histoire pour femmes, sans forcément s'inscrire dans le style chick-lit. Il ne restera pas longtemps dans les mémoires, mais il s'impose comme on dirait "une lecture pour l'été".


2 commentaires:

  1. Je note pour l'été alors, mais je me dis que c'est pas pour tout de suite quand je vois qu'il vient tomber de la grêle !

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