mardi 3 juillet 2012

J'aurais préféré vivre de Thierry Cohen



Résumé :
C'est une histoire d'amour étrange et belle. Une histoire d'amour entre la vie et la mort. Le 8 mai 2001, jour de ses 20 ans, Jeremy se suicide. Victoria, la femme qu'il aime l'a rejeté. Mais le 8 mai 2002, il se réveille... près de Victoria, folle d'amour pour lui.
Est-il vraiment mort ? Est-ce le paradis ? L'enfer ? Ou seulement la réalité ? Pourquoi alors ne se souvient-il pas de l'année écoulée ? Puis, d'autres jours, d'autres réveils et Jeremy devient le spectateur d'une vie qui lui échappe. Une vie étrange, dans laquelle sa personnalité est différente, inquiétante… 


Mon avis :
C’est une véritable découverte que cet auteur. Il a écrit un style de roman comme j’aime. Cela m’a fait penser à Guillaume Musso, Marc Levy mais aussi à Didier Van Cauwelaert. Il réussit à décrire toute une palette de sentiments que le personnage central peut ressentir. Il fait son possible pour que le lecteur puisse s’imprégner de l’environnement et se mettre dans la peau de cet homme.



J’ai beaucoup aimé l’histoire. Elle est à la fois originale et à la fois plus ou moins connue dans « La Moustache » d’Emmanuel Carrère. Jeremy ne contrôle pas la situation, depuis qu’il a cherché à se suicider, c’est comme s’il mourait de nouveau à chaque réveil.  Il n’aime pas la vie qui lui est imposée. Il voudrait que Victoria l’aime. Or elle n’a rien à faire de lui. Au moment de son acte il a invoqué Dieu, l’a provoqué. Et, dans son malheur, Dieu l’a écouté, et lui montrera qu’il tire les ficelles. Il lui fera comprendre que décider de sa mort, sans penser aux conséquences, à ceux qui l’aiment, est quelque part un acte égoïste, même si la personne ne supporte plus sa vie. Il pense que son enfer est ce qu’il est en train de vivre, alors que s’il savait ce qu’était vraiment l’enfer sur terre… Il faut quelquefois se contenter de ce que l’on a…

J’ai démarré ma lecture avec un tel engouement !!!! J’ai fini par le lâcher à la moitié car mes yeux ne tenaient plus ouverts… Il était plus d’1h30 du matin. Et mon envie était d’être vite au lendemain pour lire la suite et essayer de le terminer. Je ne suis pas du genre à me laisser aller dans une histoire pareille. Au contraire, je suis toujours à la recherche du moindre indice pour comprendre la fin avant qu’elle ne me saute aux yeux. Et j’ai compris assez rapidement le pourquoi de ce qui lui arrivait, j’ai donc espéré une certaine fin… Et, Merci Mr Cohen, je ne me suis pas trompée. Je fus bien contente.

A ceux qui aiment la littérature contemporaine, ne passez pas à côté de ce bouquin. Il est possible que vous n’aimiez pas ou peu, mais les chances du contraire sont plus fortes. Thierry Cohen entre dans le vif du sujet dès les premières pages, et à chaque nouveau chapitre il suscite notre intérêt et notre envie d’en savoir toujours plus, de ne pas lâcher notre lecture tant qu’on n’aura pas fini.

Ce fut une excellente entrée en matière comme premier roman de cet auteur. J’aimerais avoir l’occasion d’en lire d’autres de lui…


5 commentaires:

  1. Réponses
    1. Tu as lu La moustache d'Emmanuel Carrère ? Parce que c'est le même genre de folie, autant pour le personnage concerné que pour le lecteur.

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  2. Ce commentaire a été supprimé par l'auteur.

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  3. Pas lu celui-ci mais j'ai lu il y a quelques mois "Je le ferai pour toi" et j'ai beaucoup aimé. C'était très émouvant et bien écrit.

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